Attente ...

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nou-qui-taime
le 16/05/2008
Je sors dans la douceur de l’aube, encore tout imprégnée de ta fragrance, douce et féline à la fois. Je sillonne à travers les rayons du soleil. J’ai des images, des émotions plein les yeux, le cœur. Je retrouve ton regard abyssal. Je ferme les yeux et m’évade vers hier, vers ce bonheur au paroxysme. Tu vas et viens dans mon âme pour qu’elle adhère à la tienne, cristallisée, soudée … Tant de scènes à revivre … Tout mon être vit les soubresauts d’un hier magique. Je retrouve ton regard abyssal. Comment revenir à la réalité, à mon présent vide de toi ? De la pointe des pieds, j’orchestre mes prochains jours, jusqu’à nos retrouvailles. Je me sens un peu en léthargie, comme quand un bonheur trop fort vous laisse le lendemain inerte, diffuse, immatérielle, suspendue …
Je te garde cloisonné au milieu de moi, tout en moi, jusqu’à l’ivresse, le temps que tu me reviennes. Délicieux supplice de l’attente …
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