Blocage
Gi
Bonjour à tous,
Depuis quelques temps je parcours les forums abordant le sujet de la psychologie car je suis dans une impasse (au sens le plus fort du terme). Je n'arrive pas à communiquer et plus le temps passe, moins les mots parviennent à sortir de ma bouche. Je me surprends à poser une attitude différente face à chaque personne que je côtoie (de moins en moins de gens en fait ; je fuis mes quelques relations et je ne vois que mon mari, ma psy et ma mère).
Je n'arrive pas à réfréner ces "masques" qui m'empêchent de m'exprimer et je ne sais plus qui je suis. Ma psy est convaincue que je n'ai aucun problème grave et qu'il faut que je "prenne sur moi" pour ne pas reproduire un schéma maternel de plaintes constantes, afin de ne pas répéter le problèmes avec mes enfants.
Seul problème : je ne veux pas d'enfant et c'est pour ainsi dire pathologique, je ne peux pas imaginer élever un enfant bien que je les apprécie beaucoup. Je vais bientôt être tante et ça m'a fichu un coup, mais je suis contente pour ma famille.
Je ne parviens pas à trouver un premier travail après de longues études et je passe mes journées seule depuis 1 an et demi, à tourner en rond dans l'appartement. Je précise que j'ai 29 ans.
Je passe le plus clair de mon temps à fuir dans des "mondes fantaisistes". ça peut paraître infantile, mais mon mari joue tous les soirs à un jeu en ligne, pendant des heures, et le week-end aussi. Moi, je fuis dans mes mondes, la seule différence est que je n'ai pas besoin d'ordinateur (sauf pour la musique).
Ce n'était pas comme ça avant, mais j'ai connu une phase similaire vers 11-13 ans. Je n'ai pas été abusée, j'ai eu une enfance heureuse malgré un père absent, qui est parti quand j'avais 18 ans. Aujourd'hui nous avons des relations distantes.
En fait, je suis incapable de parler de mes "mondes" en vrai, ça ne sort pas. Je suis même mutique, impossible de parler. Là j'y arrive parce que je suis anonyme.
Ma psy m'a dit que je me plaignais trop, mais je sais aujourd'hui que cela me permettait de ne pas creuser plus loin. Je me retrouve face à quelque chose que je n'arrive pas à surmonter. J'ai une belle vie, mais je ne la vois plus. J'ai vraiment l'impression de vaciller. Je n'arrive presque plus à sortir....
Merci à ceux qui m'auront lue.
Depuis quelques temps je parcours les forums abordant le sujet de la psychologie car je suis dans une impasse (au sens le plus fort du terme). Je n'arrive pas à communiquer et plus le temps passe, moins les mots parviennent à sortir de ma bouche. Je me surprends à poser une attitude différente face à chaque personne que je côtoie (de moins en moins de gens en fait ; je fuis mes quelques relations et je ne vois que mon mari, ma psy et ma mère).
Je n'arrive pas à réfréner ces "masques" qui m'empêchent de m'exprimer et je ne sais plus qui je suis. Ma psy est convaincue que je n'ai aucun problème grave et qu'il faut que je "prenne sur moi" pour ne pas reproduire un schéma maternel de plaintes constantes, afin de ne pas répéter le problèmes avec mes enfants.
Seul problème : je ne veux pas d'enfant et c'est pour ainsi dire pathologique, je ne peux pas imaginer élever un enfant bien que je les apprécie beaucoup. Je vais bientôt être tante et ça m'a fichu un coup, mais je suis contente pour ma famille.
Je ne parviens pas à trouver un premier travail après de longues études et je passe mes journées seule depuis 1 an et demi, à tourner en rond dans l'appartement. Je précise que j'ai 29 ans.
Je passe le plus clair de mon temps à fuir dans des "mondes fantaisistes". ça peut paraître infantile, mais mon mari joue tous les soirs à un jeu en ligne, pendant des heures, et le week-end aussi. Moi, je fuis dans mes mondes, la seule différence est que je n'ai pas besoin d'ordinateur (sauf pour la musique).
Ce n'était pas comme ça avant, mais j'ai connu une phase similaire vers 11-13 ans. Je n'ai pas été abusée, j'ai eu une enfance heureuse malgré un père absent, qui est parti quand j'avais 18 ans. Aujourd'hui nous avons des relations distantes.
En fait, je suis incapable de parler de mes "mondes" en vrai, ça ne sort pas. Je suis même mutique, impossible de parler. Là j'y arrive parce que je suis anonyme.
Ma psy m'a dit que je me plaignais trop, mais je sais aujourd'hui que cela me permettait de ne pas creuser plus loin. Je me retrouve face à quelque chose que je n'arrive pas à surmonter. J'ai une belle vie, mais je ne la vois plus. J'ai vraiment l'impression de vaciller. Je n'arrive presque plus à sortir....
Merci à ceux qui m'auront lue.
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