D'un extrême à l'autre...
Salut, 
Je ne sais pas vous concernant, mais moi, je passe par des états extrêmes, qui peuvent varier en très peu de temps. Il y a des moments où, abattu, découragé, je n'ai envie de rien. Mêem les choses qui me motivent en temps ordinaire me laissent froid, indifférent. Dans la phase maximum, je ne peux que rester couché. Si je me lève, la tête me tourne, un stress intense m'envahit, une intolérance totale à l'extérieur, aux courants d'air, à la lumière du jour... Je ne me sens bien que caché sous ma couette. De toutes façons, quand je me lève, je tremble, me sens faible... Et tout m'horripile.
Et puis, à d'autres moments, je réussis à retrouver un fonctionnement presque normal. Je vais faire un tour dehors, je respire l'air de la forêt, je mets un film que j'aime bien, je réussis à réenclencher la production d'une image, d'un morceau de musique, j'avance un peu sur mon roman, je range ma maison, ou je bricole... tout reprend une apparente normalité. Mais reste une intense fragilité.
J'ai le sentiment d'être sur la corde raide, hyper réceptif, un rien peut me faire pencher d'un côté comme d'un autre. Et je pense ne pas être le seul. A mon avis, nous sommes, à des degrés divers, tous plus ou moins sensibles et à certains moments, réceptifs aux influences extérieures : une vacherie, un mot méchant, un petit quelque chose, ou au contraire, un sourire, la rencontre avec un voisin sympa... Et puis ces influences plus complexes, cette alchimie intérieure qui nous échappe en grande partie...
La solitude amplifie ou atténue ces réactions, ça dépend de notre état.
On passe, en tous cas, par de sales moments, très durs, où on a l'impression que presque rien nous rattache à la vie.
Et vous ? Quel écho suscite ce que je raconte ici ?
A vous lire,
Ubik.
Je ne sais pas vous concernant, mais moi, je passe par des états extrêmes, qui peuvent varier en très peu de temps. Il y a des moments où, abattu, découragé, je n'ai envie de rien. Mêem les choses qui me motivent en temps ordinaire me laissent froid, indifférent. Dans la phase maximum, je ne peux que rester couché. Si je me lève, la tête me tourne, un stress intense m'envahit, une intolérance totale à l'extérieur, aux courants d'air, à la lumière du jour... Je ne me sens bien que caché sous ma couette. De toutes façons, quand je me lève, je tremble, me sens faible... Et tout m'horripile.
Et puis, à d'autres moments, je réussis à retrouver un fonctionnement presque normal. Je vais faire un tour dehors, je respire l'air de la forêt, je mets un film que j'aime bien, je réussis à réenclencher la production d'une image, d'un morceau de musique, j'avance un peu sur mon roman, je range ma maison, ou je bricole... tout reprend une apparente normalité. Mais reste une intense fragilité.
J'ai le sentiment d'être sur la corde raide, hyper réceptif, un rien peut me faire pencher d'un côté comme d'un autre. Et je pense ne pas être le seul. A mon avis, nous sommes, à des degrés divers, tous plus ou moins sensibles et à certains moments, réceptifs aux influences extérieures : une vacherie, un mot méchant, un petit quelque chose, ou au contraire, un sourire, la rencontre avec un voisin sympa... Et puis ces influences plus complexes, cette alchimie intérieure qui nous échappe en grande partie...
La solitude amplifie ou atténue ces réactions, ça dépend de notre état.
On passe, en tous cas, par de sales moments, très durs, où on a l'impression que presque rien nous rattache à la vie.
Et vous ? Quel écho suscite ce que je raconte ici ?
A vous lire,
Ubik.
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