Elle m'a tout avoué...
Bonjour... 
Un moment que je ne venais plus, tiens. Mais là, j'ai quelque chose à raconter, de nouveau.
Il y a une dizaine d'années, j'ai été victime d'une accusation mensongère d'abus sexuels sur mineurs. Mes trois filles disaient que je les avais violées.
Je suis passé sous le rouleau compresseur judiciaire, ça a duré sept ans, j'abrège mais je pourrais en écrire des pages entières, d'une noirceur sans fond. Je pars du principe que ceux qui ne sont pas tombés dans les griffes de la justice ne peuvent pas comprendre. Qui ne l'a pas vécu dans sa chair, dans les mille tourments que ça représente, ne peut l'appréhender. Ce n'est pas racontable.
A la suite de quoi, sur 3 plaintes, 2 ont fini par un non-lieu. La grande et la cadette n'étaient pas crédibles. Restait M..., qui persistait, et contre laquelle j'ai été en procès. Relaxe. Appel. Relaxe confirmée. Tentative d'aller en Cassation, pourvoi rejeté. 7 ans de procédure en tout. A l'issue desquelles, au civil, ayant recouvré mon droit de garde et de visite, j'y ai renoncé. Inutile de vouloir revoir des gens qui sont dans la haine et persistent dans leurs déclarations mensongères, même après jugement. Inutile, voire dangereux : les voir leur donnerait l'occasion de réitérer leurs tentatives.
Pour moi, tout du long, c'était leur mère qui avait ourdi ce plan, elle était directement responsable.
 
Maintenant, il m’arrive un truc étrange : une de mes filles, M..., celle qui m'a chargé le plus, m’a appelé. Elle dit avoir trouvé mon numéro sur internet, et la voilà qui m’appelle, à minuit passé. Et là, elle m’avoue que c’est elle qui a monté toute la combine, qu’elle a échafaudé le projet de me faire aller en prison, parce qu’elle m’en voulait, parce que selon elle j’avais fait souffrir sa mère. En gros, à un moment donné, M... a compris que nous ne formions pas le couple idéal qu’elle croyait, elle m’en a rendu responsable et a eu l’idée de monter cette accusation.
De quoi me couper le sommeil ! Elle m’appelait d’un portable, on a parlé un moment puis on a été coupés, avant elle a eu le temps de me donner le numéro de son téléphone, mais quand j’ai voulu rappeler, il était bloqué sur répondeur.
Décidément, que d’écueils, que d’imprévus, de tourments, de souffrances…
De ce qu’il en ressort, non seulement elle a tout manigancé et sa mère s’est faite couillonner par une gamine de neuf ans ( et les gendarmes, les experts, les juges et tout le toutim ), mais elles en ont toutes trois souffert réellement ensuite. Normal, en général les gens qui inventent des mauvais traitements finissent par présenter les mêmes symptômes que ceux qui les ont vécus pour de bon.
La mère serait donc là-dedans non pas complice, mais embarquée. Cela dit, ça ne l’a pas empêchée, tout le long du procès, d’enfoncer le clou tant qu’elle pouvait. Mais passons.
Pourquoi maintenant ma fille veut-elle me parler ? Ma foi, mystère. J’ai demandé si quelque chose avait changé : non. Alors, je ne sais pas. L’initiative vient d’elle en tous cas. Les deux autres, qu’en pensent-elles ? Je l’ignore. M... l’a dit à sa mère, et à sa soeur aînée, mais j'ignore quelle fut la réaction de cette dernière.
 
Il est clair qu’elles ont souffert, mes filles. Je m’en doute bien. Mais je n’ai forcé personne à aller m’accuser.
Bref, la donne change. Mais je ne sais pas dans quel sens et si ça peut me servir. Je ne peux plus faire confiance à M... et si je la revois, ce sera dans un lieu public, en présence de témoins.
Que puis-je faire de ça ? Il me semble que l'objectif prioritaire serait de faire dire la vérité à M... officiellement. Pour sa mère, que j'ai accusée d'avoir tout prémédité. Pour ses sœurs, qui doivent en garder les séquelles. Pour moi, qui suis tout de même passé pour le pédophile de service. Pour ma famille, etc. Mais ça demandera sans doute des efforts et du temps. Pas du tout prouvé qu’elle veuille. Cependant, à mon niveau, c’est la seule chose qu’elle pourrait faire pour tenter de réparer le mal qu’elle a fait.
Si elle m’a contacté, c’est sans doute par un mélange de curiosité, mais aussi de remords, ou en tous cas, dans une démarche de réparation, à long terme. On peut le supposer.
Vous en feriez quoi, vous ? Par delà la question du pardon, et tout ce qui va avec, comment agiriez-vous, si votre objectif était de faire éclater la vérité ?
A vous lire, j'espère sans boniments ( car j'ai eu ma méga dose, ça ira comme ça ).
Ubik.
Un moment que je ne venais plus, tiens. Mais là, j'ai quelque chose à raconter, de nouveau.
Il y a une dizaine d'années, j'ai été victime d'une accusation mensongère d'abus sexuels sur mineurs. Mes trois filles disaient que je les avais violées.
Je suis passé sous le rouleau compresseur judiciaire, ça a duré sept ans, j'abrège mais je pourrais en écrire des pages entières, d'une noirceur sans fond. Je pars du principe que ceux qui ne sont pas tombés dans les griffes de la justice ne peuvent pas comprendre. Qui ne l'a pas vécu dans sa chair, dans les mille tourments que ça représente, ne peut l'appréhender. Ce n'est pas racontable.
A la suite de quoi, sur 3 plaintes, 2 ont fini par un non-lieu. La grande et la cadette n'étaient pas crédibles. Restait M..., qui persistait, et contre laquelle j'ai été en procès. Relaxe. Appel. Relaxe confirmée. Tentative d'aller en Cassation, pourvoi rejeté. 7 ans de procédure en tout. A l'issue desquelles, au civil, ayant recouvré mon droit de garde et de visite, j'y ai renoncé. Inutile de vouloir revoir des gens qui sont dans la haine et persistent dans leurs déclarations mensongères, même après jugement. Inutile, voire dangereux : les voir leur donnerait l'occasion de réitérer leurs tentatives.
Pour moi, tout du long, c'était leur mère qui avait ourdi ce plan, elle était directement responsable.
Maintenant, il m’arrive un truc étrange : une de mes filles, M..., celle qui m'a chargé le plus, m’a appelé. Elle dit avoir trouvé mon numéro sur internet, et la voilà qui m’appelle, à minuit passé. Et là, elle m’avoue que c’est elle qui a monté toute la combine, qu’elle a échafaudé le projet de me faire aller en prison, parce qu’elle m’en voulait, parce que selon elle j’avais fait souffrir sa mère. En gros, à un moment donné, M... a compris que nous ne formions pas le couple idéal qu’elle croyait, elle m’en a rendu responsable et a eu l’idée de monter cette accusation.
De quoi me couper le sommeil ! Elle m’appelait d’un portable, on a parlé un moment puis on a été coupés, avant elle a eu le temps de me donner le numéro de son téléphone, mais quand j’ai voulu rappeler, il était bloqué sur répondeur.
Décidément, que d’écueils, que d’imprévus, de tourments, de souffrances…
De ce qu’il en ressort, non seulement elle a tout manigancé et sa mère s’est faite couillonner par une gamine de neuf ans ( et les gendarmes, les experts, les juges et tout le toutim ), mais elles en ont toutes trois souffert réellement ensuite. Normal, en général les gens qui inventent des mauvais traitements finissent par présenter les mêmes symptômes que ceux qui les ont vécus pour de bon.
La mère serait donc là-dedans non pas complice, mais embarquée. Cela dit, ça ne l’a pas empêchée, tout le long du procès, d’enfoncer le clou tant qu’elle pouvait. Mais passons.
Pourquoi maintenant ma fille veut-elle me parler ? Ma foi, mystère. J’ai demandé si quelque chose avait changé : non. Alors, je ne sais pas. L’initiative vient d’elle en tous cas. Les deux autres, qu’en pensent-elles ? Je l’ignore. M... l’a dit à sa mère, et à sa soeur aînée, mais j'ignore quelle fut la réaction de cette dernière.
Il est clair qu’elles ont souffert, mes filles. Je m’en doute bien. Mais je n’ai forcé personne à aller m’accuser.
Bref, la donne change. Mais je ne sais pas dans quel sens et si ça peut me servir. Je ne peux plus faire confiance à M... et si je la revois, ce sera dans un lieu public, en présence de témoins.
Que puis-je faire de ça ? Il me semble que l'objectif prioritaire serait de faire dire la vérité à M... officiellement. Pour sa mère, que j'ai accusée d'avoir tout prémédité. Pour ses sœurs, qui doivent en garder les séquelles. Pour moi, qui suis tout de même passé pour le pédophile de service. Pour ma famille, etc. Mais ça demandera sans doute des efforts et du temps. Pas du tout prouvé qu’elle veuille. Cependant, à mon niveau, c’est la seule chose qu’elle pourrait faire pour tenter de réparer le mal qu’elle a fait.
Si elle m’a contacté, c’est sans doute par un mélange de curiosité, mais aussi de remords, ou en tous cas, dans une démarche de réparation, à long terme. On peut le supposer.
Vous en feriez quoi, vous ? Par delà la question du pardon, et tout ce qui va avec, comment agiriez-vous, si votre objectif était de faire éclater la vérité ?
A vous lire, j'espère sans boniments ( car j'ai eu ma méga dose, ça ira comme ça ).
Ubik.
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