Je l'ai quitté alors que je l'aime encore
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Bonjour a tous, merci à ceux qui liront ce pavé et qui aurait envie de me faire part de leur propre expérience, avis ou conseils. J'ai entrepris la démarche d'aller voir un psychiatre en urgence car j'avais déjà vécu un événement a peu prés similaire et que j’étais tombé en dépression sans le savoir. Sans aide médicale, j'ai lutté, me suis battu comme un lion contre mes propres démons et m'en suis sorti plus fort avec des objectifs pour l'avenir clairs et que j'ai concrétisé. Je souhaite témoigner de mon expérience et en parler si quelqu'un a vécu une histoire similaire.
J'ai quitté celle que j'aime, avec qui j'ai partagé ma vie et de multiples galères pendant 17 ans, car notre relation était destructrice pour nous deux. Nous n'avions plus l'empathie, la patience, la bienveillance, les échanges nécessaires à la sérénité d'un couple heureux. Il y a 8 ans, c'est elle qui est partie encore amoureuse mais ne voulant plus que je la fasse souffrir par ma situation financière et professionnelle catastrophique. Nous avions une fille de 3 ans a ce moment la et un an après son départ, elle m'annonce qu'elle a rencontré quelqu'un et c'est la que je fais ma première dépression. Je prends conscience qu'un obscur problème familiale m'a handicapé socialement et dans mon couple, je la supplie de me donner une autre chance et après bien des discussions, on retente le coup. Je lui fait la promesse que je nous mettrais à l'abri, elle est(ou était) très anxieuse de l'avenir, elle a de graves problèmes de dos qui pourrait bien la clouer dans un fauteuil un jour.
Dans un premier temps les choses s'étaient apaisées, la communication s'était rétablie, je m'activais sur le plan professionnel mais ça n'a duré qu'un temps trop court. les disputes et les vieilles rancœurs sont revenues et on était revenue dans notre routine mis à part que niveau boulot, ça avançait mais que ça ne se concrétisait pas encore au niveau financier. Je n'ai pas choisi la branche la plus simple, je suis photographe. mon carnet d'adresse s'étoffait de mois en mois, je savais que j'allais aboutir à quelque chose, pas mon ex ni mes amis. Les disputes étaient de plus en plus violentes, elle en venait des fois à me mettre des baffes, je n'ai répliqué qu'une seule fois en la bousculant, elle ne l'a plus jamais refait. Nous avions un groupe d'amis , les miens , avec lequel elle s'est brouillée pour une divergence de point de vue sur la manière d'éduquer un enfant car notre fille se chamaillait souvent avec un de leur gosse. nous nous sommes coupés d'eux, alors que je les considérais comme des frères et sœurs et cet événement à scellé la rupture en devenir. Elle ne m'a jamais pardonné (ça entre autre) de ne pas avoir tranché une situation ambiguë car j'ai continué à les fréquenter un temps avant de couper contact mais rester en relation via facebook.
Nous nous sommes retrouvés à devoir nous replier sur nous même, livré aux disputes incessantes pendant que je progressais dans mon projet professionnel et nous avons eu une deuxième fille malgré tout. Il y a 3 ans, mes efforts aboutissent enfin, je décroche un poste de photographe dans la fonction publique avec de fortes chances d’être titulariser par la suite. Malheureusement notre couple ne tenait plus la route depuis trop longtemps, la dispute avec mes amis avait cimenté la rancune qu'elle avait contre moi, il était déjà trop tard... Malgré ce nouveau boulot, les choses ont continué à empirer, aux disputes s'ajoutaient les humiliations en tout genre avec des tentatives pour passer de bons moments grâce à ma nouvelle situation financière.
Un soir, l'année dernière, après une énième dispute ou elle m'invitait à partir, n'en pouvant plus de souffrir de cette relation, qui du point de vue chacun, était à sens unique, je lui dit que je la quitte car je n'en plus de prendre sur moi, d'avoir tenu ma promesse de nous mettre a l'abri et de recevoir du mépris et des humiliations en récompense. Bien sur, j'étais à blâmer aussi; par vengeance, je me refusais à lui faire plaisir. Elle pleure et me supplie de rester, fais probablement une dépression a ce moment mais j'ai peur pour moi, peur de souffrir à nouveau et malgré l'amour que je lui porte, je refuse en bloc. J'ai eu la mauvaise idée de me focaliser sur une amie commune sans tenter quoi que ce soit, je souhaitais juste un peu de tendresse et de douceur. Le cercle de nos connaissance s'était tellement réduit que je me suis tourné vers la seule personne douce et gentille que je connaissait. elle s'en est rendue compte et évidemment, elle a très mal pris. Elle me voyait finir avec elle, qu'elle allait avoir la vie que j'aurais du vivre avec elle... Elle était en attente d'une troisième lourde opération de son dos et s'imaginait finir ses jours toute seule. Je la rassurais et lui prédisant qu'elle rencontrerait quelqu'un avant que je ne puisse approcher qui que ce soit. Il ne s'est rien passé avec cette femme, je n'ai rien d'un charmeur ou d'un tombeur et, avec le recul, je sais que je me cherchais juste une relation pansement pour l'oublier.
Aujourd'hui, les rôles se sont inversés, elle a bien rencontré quelqu'un avant que je ne lie connaissance avec qui que ce soit et je lui ai demandée de revenir comme la dernière fois... Je sais pertinemment aujourd'hui que nous ne sommes pas fait pour nous entendre malgré l'amour qu'on se porte, mais je me suis tellement enfermé dans l'idée que j'allais finir mes jours avec elle... Elle souhaite avancer avec l'homme qu'elle a rencontré, j'ai commencé le deuil de notre histoire qu'elle avait fait l'année dernière... J'assume mon choix, je la laisse partir et lui souhaite sincèrement d’être enfin heureuse car nous deux, ça fait mal de l'écrire, ça ne marchait pas. Je sais que c'était la meilleure chose à faire, que je suis parti pour de bonnes raisons, tout aussi bonnes que les siennes lorsqu'elle m'a quitté la première fois. Je suis dans la phase des regrets et des actes manqués: et si j'avais... Je tiens toujours à elle et je me fais du mal en les imaginant ensemble, je dois me faire violence pour ne pas l'idéaliser et me rappeler que JE suis parti parce qu'elle me faisait souffrir. J'ai fait le nécessaire pour réduire au maximum les rencontres pour me préserver et me permettre de déconstruire l'idée obstinée que malgré toutes les disputes on allait finir ensemble. On a vécu personnellement dans les premières années de notre relation, des événements dramatiques qui nous ont impacté tout les deux et nous ont irrémédiablement changé. Ce fut la mort de son père avant qu'elle ne puisse faire la paix avec lui et de mon coté, un terrible secret familial qui m'a fait tourner le dos à toute ma famille... Après ces deux événements rapprochés, plus rien n'était pareil... Je pense maintenant que si on est resté aussi longtemps ensemble malgré les disputes, c'est parce qu'on était des accidentés de la vie, fragile et qu'on avait peur d’être seul...
Par expérience, sentant venir les symptômes de la dépression, j'ai pris les devants et suis allé aux urgences parler au psychiatre de service qui m'a confirmé que j'en tenais une belle couche et m'a laissé le choix entre une hospitalisation et suivre une thérapie. Je vais donc entamer un travail sur moi même, je sais que je me suis voiler la face sur l'impact qu'a pu avoir mon lourd secret de famille sur mes relations avec elle et mes interactions sociales. J'ai pris conscience ces dix derniers jours que je portais une culpabilité et une souffrance que je ne pouvais plus garder pour moi, pour preuve, la taille de ce pavé... Merci de m'avoir lu $🙂
J'ai quitté celle que j'aime, avec qui j'ai partagé ma vie et de multiples galères pendant 17 ans, car notre relation était destructrice pour nous deux. Nous n'avions plus l'empathie, la patience, la bienveillance, les échanges nécessaires à la sérénité d'un couple heureux. Il y a 8 ans, c'est elle qui est partie encore amoureuse mais ne voulant plus que je la fasse souffrir par ma situation financière et professionnelle catastrophique. Nous avions une fille de 3 ans a ce moment la et un an après son départ, elle m'annonce qu'elle a rencontré quelqu'un et c'est la que je fais ma première dépression. Je prends conscience qu'un obscur problème familiale m'a handicapé socialement et dans mon couple, je la supplie de me donner une autre chance et après bien des discussions, on retente le coup. Je lui fait la promesse que je nous mettrais à l'abri, elle est(ou était) très anxieuse de l'avenir, elle a de graves problèmes de dos qui pourrait bien la clouer dans un fauteuil un jour.
Dans un premier temps les choses s'étaient apaisées, la communication s'était rétablie, je m'activais sur le plan professionnel mais ça n'a duré qu'un temps trop court. les disputes et les vieilles rancœurs sont revenues et on était revenue dans notre routine mis à part que niveau boulot, ça avançait mais que ça ne se concrétisait pas encore au niveau financier. Je n'ai pas choisi la branche la plus simple, je suis photographe. mon carnet d'adresse s'étoffait de mois en mois, je savais que j'allais aboutir à quelque chose, pas mon ex ni mes amis. Les disputes étaient de plus en plus violentes, elle en venait des fois à me mettre des baffes, je n'ai répliqué qu'une seule fois en la bousculant, elle ne l'a plus jamais refait. Nous avions un groupe d'amis , les miens , avec lequel elle s'est brouillée pour une divergence de point de vue sur la manière d'éduquer un enfant car notre fille se chamaillait souvent avec un de leur gosse. nous nous sommes coupés d'eux, alors que je les considérais comme des frères et sœurs et cet événement à scellé la rupture en devenir. Elle ne m'a jamais pardonné (ça entre autre) de ne pas avoir tranché une situation ambiguë car j'ai continué à les fréquenter un temps avant de couper contact mais rester en relation via facebook.
Nous nous sommes retrouvés à devoir nous replier sur nous même, livré aux disputes incessantes pendant que je progressais dans mon projet professionnel et nous avons eu une deuxième fille malgré tout. Il y a 3 ans, mes efforts aboutissent enfin, je décroche un poste de photographe dans la fonction publique avec de fortes chances d’être titulariser par la suite. Malheureusement notre couple ne tenait plus la route depuis trop longtemps, la dispute avec mes amis avait cimenté la rancune qu'elle avait contre moi, il était déjà trop tard... Malgré ce nouveau boulot, les choses ont continué à empirer, aux disputes s'ajoutaient les humiliations en tout genre avec des tentatives pour passer de bons moments grâce à ma nouvelle situation financière.
Un soir, l'année dernière, après une énième dispute ou elle m'invitait à partir, n'en pouvant plus de souffrir de cette relation, qui du point de vue chacun, était à sens unique, je lui dit que je la quitte car je n'en plus de prendre sur moi, d'avoir tenu ma promesse de nous mettre a l'abri et de recevoir du mépris et des humiliations en récompense. Bien sur, j'étais à blâmer aussi; par vengeance, je me refusais à lui faire plaisir. Elle pleure et me supplie de rester, fais probablement une dépression a ce moment mais j'ai peur pour moi, peur de souffrir à nouveau et malgré l'amour que je lui porte, je refuse en bloc. J'ai eu la mauvaise idée de me focaliser sur une amie commune sans tenter quoi que ce soit, je souhaitais juste un peu de tendresse et de douceur. Le cercle de nos connaissance s'était tellement réduit que je me suis tourné vers la seule personne douce et gentille que je connaissait. elle s'en est rendue compte et évidemment, elle a très mal pris. Elle me voyait finir avec elle, qu'elle allait avoir la vie que j'aurais du vivre avec elle... Elle était en attente d'une troisième lourde opération de son dos et s'imaginait finir ses jours toute seule. Je la rassurais et lui prédisant qu'elle rencontrerait quelqu'un avant que je ne puisse approcher qui que ce soit. Il ne s'est rien passé avec cette femme, je n'ai rien d'un charmeur ou d'un tombeur et, avec le recul, je sais que je me cherchais juste une relation pansement pour l'oublier.
Aujourd'hui, les rôles se sont inversés, elle a bien rencontré quelqu'un avant que je ne lie connaissance avec qui que ce soit et je lui ai demandée de revenir comme la dernière fois... Je sais pertinemment aujourd'hui que nous ne sommes pas fait pour nous entendre malgré l'amour qu'on se porte, mais je me suis tellement enfermé dans l'idée que j'allais finir mes jours avec elle... Elle souhaite avancer avec l'homme qu'elle a rencontré, j'ai commencé le deuil de notre histoire qu'elle avait fait l'année dernière... J'assume mon choix, je la laisse partir et lui souhaite sincèrement d’être enfin heureuse car nous deux, ça fait mal de l'écrire, ça ne marchait pas. Je sais que c'était la meilleure chose à faire, que je suis parti pour de bonnes raisons, tout aussi bonnes que les siennes lorsqu'elle m'a quitté la première fois. Je suis dans la phase des regrets et des actes manqués: et si j'avais... Je tiens toujours à elle et je me fais du mal en les imaginant ensemble, je dois me faire violence pour ne pas l'idéaliser et me rappeler que JE suis parti parce qu'elle me faisait souffrir. J'ai fait le nécessaire pour réduire au maximum les rencontres pour me préserver et me permettre de déconstruire l'idée obstinée que malgré toutes les disputes on allait finir ensemble. On a vécu personnellement dans les premières années de notre relation, des événements dramatiques qui nous ont impacté tout les deux et nous ont irrémédiablement changé. Ce fut la mort de son père avant qu'elle ne puisse faire la paix avec lui et de mon coté, un terrible secret familial qui m'a fait tourner le dos à toute ma famille... Après ces deux événements rapprochés, plus rien n'était pareil... Je pense maintenant que si on est resté aussi longtemps ensemble malgré les disputes, c'est parce qu'on était des accidentés de la vie, fragile et qu'on avait peur d’être seul...
Par expérience, sentant venir les symptômes de la dépression, j'ai pris les devants et suis allé aux urgences parler au psychiatre de service qui m'a confirmé que j'en tenais une belle couche et m'a laissé le choix entre une hospitalisation et suivre une thérapie. Je vais donc entamer un travail sur moi même, je sais que je me suis voiler la face sur l'impact qu'a pu avoir mon lourd secret de famille sur mes relations avec elle et mes interactions sociales. J'ai pris conscience ces dix derniers jours que je portais une culpabilité et une souffrance que je ne pouvais plus garder pour moi, pour preuve, la taille de ce pavé... Merci de m'avoir lu $🙂
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