Jeune couple qui souffre, moi évitant, elle intrusive
ar
Bonjour à tous!
J'ai besoin d'aide. Autant je surf sur une vague de bonheur ces dernières semaines, autant je souffre dans ma vie amoureuse. Ce message est une fenêtre sur mon enfance traumatisante et mon couple qui va mal ...
J'ai 25 ans. C'est ma première relation sérieuse. Elle en a 23. Ce n'est pas sa première. Dès qu'on s'est rencontré il y a 3 ans, ça été la passion, l'attachement très fort et, sans trop tarder, la fusion. Peu à peu, sur la première année, je me suis mis à aller chez ses parents les fins de semaines où l'on était traité en roi et en princesse. De plus en plus, j'étais devenu conme leur 4e enfant, ce que j'ai partagé à mainte reprise à mon amoureuse. Je crois que sont des parents extraordinaire et je les adorent, mais je crois aussi qu'ils sont surprotecteur qui ont un peu trop couvé leurs enfants. Vous pouvez imaginer le reste. Ça met la table à son sujet. Ancien trouble anxieux généralisé, médicament anxiolytique, difficulté à prendre sa vie en main, peur de foncer, etc. Rien de négatif. Elle est rendu là dans sa vie. Point.
À mon sujet. Je viens d'une famille divorcé très brisé, avec un noyau disfonctionnel. Ma mère a toujours été froide et à 16 ans, j'étais déjà 100% autonome (appartement, travail, etc.). Ma plus grande souffrance a été l'intimidation que j'ai subi chaque jour pendant des années à l'école. Sans blague, c'était énorme. Ça faconné la personne que je suis devenue aujourd'hui. Au fil du temps, j'ai développé le mécanisme de l'évitant en me repliant sur soi, en vivant la joie, l'amour et le bonheur, toujours seul. Aujourd'hui, j'ai pleins d'amis, mais je ne les entretiens pas. J'y travaille beaucoup en psychothérapie. Je suis loin de ma famille pour le travail, donc l'amour est très déficient dans ma vie présentement.
Retour sur mon couple. C'est une femme incroyable, mais ici, j'aborde les côtés qui me font souffrir. Elle n'a pas beaucoup de respect pour les autres. Le respect de soi est très développé, mais souvent je me suis senti manipulé par elle et comme je n'ai pas beaucoup d'estime de moi et que je suis hyper sensible, j'ai souvent "oublié mon existence" pour elle. Encore aujourd'hui, quand je m'affirme, elle prend plusieurs jours à s'en remettre.
On passait beaucoup de temps ensemble. C'était plaisant, on en conserve des bons souvenirs. Après quelques mois du début de notre relation déjà, j'ai senti un malaise très profond dans l'intimité (j'ai compris par la suite que c'était une peur d'intrusion, de me faire vampiriser par ma copine) et dès lors, j'ai entrepris de consulter en psychothérapie, et je n'ai jamais arrêté depuis. À ce moment, j'ignorais tout simplement tous les mécanismes que j'avais développé au fil du temps (évitant insécurisant) ..
En 3 ans, on s'est laissé et repris 3 fois, chaque fois de plus en plus douloureuse. La dernière a été très douloureuse, toujours plus pour elle que pour moi. À chaque rupture, on a jamais cesser de se parler et de préserver le contact. Le lien qui nous unit est très fort. Parfois, je le qualifie d'attachement (ce n'est pas de l'amour) et d'autres fois, c'est le contraire. La semaine passé, j'ai commencé à lui laisser savoir que je voulais qu'on se donne une dernière chance. Encore.
Pourtant, on s'est revu ce week-end et j'ai été déçu. Elle a été méchante envers moi, impatiente en m'accusant de l'avoir laissé tombé, car chaque rupture, c'est moi qui a pris les devants.
Notre dernière rupture, il y a 6 mois environ, en continuant le grand travail sur moi que j'avais entrepris au début de notre relation, j'ai suivi la méditation Vipassana et depuis, je pratique tous les jours. Ça m'aide énormément à diminuer mes blessures du passés. Je me construit une forteresse intérieur et de plus en plus, je sens une estime de moi qui se reconstruit, ce qui est en soi un miracle pour moi. J'arrive à m'affirmer de plus en plus. Sauf que ... Il y a un vide d'amour dans ma vie et ce mur là, oufff il est très douloureux. Je crois que c'est la peur de lâcher prise sur la seule source d'amour dans ma vie qui me fait reprendre à chaque fois cette relation et à chaque fois, être déçu. Ce que je peux changer, je fais des efforts pour y arriver, mais alors elle, je lui en veut de ne pas se poser plus de question sur son histoire. Elle étudie en psychologie et n'a qu'une très faible conscience de ses problèmes. Dans toute notre histoire, j'ai passé pour le gars compliqué qui se pose trop de question. Aujourd'hui, elle arrive à voir a quel point j'ai évolué, mais ça ne suffit pas à l'inspirer. J'ai mis tellement d'effort pour l'aider, l'inspirer, avoir des réflexions mature avec elle, je voulais que notre couple évolue. C'est pas ça qui se passe. Elle évite tous ses problèmes. Parle à 10 gars pour avoir de l'attention, va chez ses parents TOUS les week-end, me dit que c'est ma faute, que je suis instable, ce qui est en partie vrai, mais ça prend du temps réparer les blessures.
J'ai peur de faire une erreur. Elle me l'a très bien soulignée. Si je reviens, pas question de repartir. L'amour, c'est le coeur d'une personne et c'est très précieux, je ne veux pas être un salaud. Cependant, j'ai peur de passer à côté d'elle, car je sais que j'ai une nature évitante. J'ignore si c'est moi le problème ou si c'est nous. Aussitôt qu'elle me bombarde de méchanceté (assez fréquent, elle fini par s'excuser et dire qu'elle est stressé, et je laisse passer, même si ça me fait souffrir), je fini par prendre du recul et au bout d'un moment, je redeviens froid et distant (évitant) .. mais je crois l'aimer. On ris, on pleure, on s'amuse, on s'énerve. Je crois voir en elle quelque chose briller, mais en dessous de 10 couches d'oignons, je crois que c'est une femme incroyable qui, quand elle va se botter les fesses, va réussir! Je crois en elle! On est TRÈS TRÈS TRÈS différent aussi. Ça on est d'accord. Je suis un indépendant qui aime l'aventure, le risque, les montagnes, on s'en fou de l'apparence, foncer en laissant tout derrière, même si des fois, je me plante benh raide! Elle aime la sécurité, le confort, les restaurants, la vie bourgeoise, la mode et être traité comme une princesse, pas question de dormir sur un matelas gonflable.
Est-ce que je perds mon temps? Est-ce que je dois envisager une rupture nette et faire face au mur de solitude absolu qui va s'en suivre (énormément douloureux, c'est inimaginable, j'ai personne dans ma vie, aucun ami, juste des collègues qui m'inspirent peu). Je jongle entre c'est moi le problème et rester avec elle et non, elle m'empêche de progresser, fait face à la solitude.
Dsl pour le roman. C'est toute une aventure la vie, surtout à 25 ans!!! Merci pour les suggestions et les réflexions, je n'ai pas besoin de réponse toute faîte, seulement avoir des pistes à regarder, à changer de perspectives, je sais pas. Merci
J'ai besoin d'aide. Autant je surf sur une vague de bonheur ces dernières semaines, autant je souffre dans ma vie amoureuse. Ce message est une fenêtre sur mon enfance traumatisante et mon couple qui va mal ...
J'ai 25 ans. C'est ma première relation sérieuse. Elle en a 23. Ce n'est pas sa première. Dès qu'on s'est rencontré il y a 3 ans, ça été la passion, l'attachement très fort et, sans trop tarder, la fusion. Peu à peu, sur la première année, je me suis mis à aller chez ses parents les fins de semaines où l'on était traité en roi et en princesse. De plus en plus, j'étais devenu conme leur 4e enfant, ce que j'ai partagé à mainte reprise à mon amoureuse. Je crois que sont des parents extraordinaire et je les adorent, mais je crois aussi qu'ils sont surprotecteur qui ont un peu trop couvé leurs enfants. Vous pouvez imaginer le reste. Ça met la table à son sujet. Ancien trouble anxieux généralisé, médicament anxiolytique, difficulté à prendre sa vie en main, peur de foncer, etc. Rien de négatif. Elle est rendu là dans sa vie. Point.
À mon sujet. Je viens d'une famille divorcé très brisé, avec un noyau disfonctionnel. Ma mère a toujours été froide et à 16 ans, j'étais déjà 100% autonome (appartement, travail, etc.). Ma plus grande souffrance a été l'intimidation que j'ai subi chaque jour pendant des années à l'école. Sans blague, c'était énorme. Ça faconné la personne que je suis devenue aujourd'hui. Au fil du temps, j'ai développé le mécanisme de l'évitant en me repliant sur soi, en vivant la joie, l'amour et le bonheur, toujours seul. Aujourd'hui, j'ai pleins d'amis, mais je ne les entretiens pas. J'y travaille beaucoup en psychothérapie. Je suis loin de ma famille pour le travail, donc l'amour est très déficient dans ma vie présentement.
Retour sur mon couple. C'est une femme incroyable, mais ici, j'aborde les côtés qui me font souffrir. Elle n'a pas beaucoup de respect pour les autres. Le respect de soi est très développé, mais souvent je me suis senti manipulé par elle et comme je n'ai pas beaucoup d'estime de moi et que je suis hyper sensible, j'ai souvent "oublié mon existence" pour elle. Encore aujourd'hui, quand je m'affirme, elle prend plusieurs jours à s'en remettre.
On passait beaucoup de temps ensemble. C'était plaisant, on en conserve des bons souvenirs. Après quelques mois du début de notre relation déjà, j'ai senti un malaise très profond dans l'intimité (j'ai compris par la suite que c'était une peur d'intrusion, de me faire vampiriser par ma copine) et dès lors, j'ai entrepris de consulter en psychothérapie, et je n'ai jamais arrêté depuis. À ce moment, j'ignorais tout simplement tous les mécanismes que j'avais développé au fil du temps (évitant insécurisant) ..
En 3 ans, on s'est laissé et repris 3 fois, chaque fois de plus en plus douloureuse. La dernière a été très douloureuse, toujours plus pour elle que pour moi. À chaque rupture, on a jamais cesser de se parler et de préserver le contact. Le lien qui nous unit est très fort. Parfois, je le qualifie d'attachement (ce n'est pas de l'amour) et d'autres fois, c'est le contraire. La semaine passé, j'ai commencé à lui laisser savoir que je voulais qu'on se donne une dernière chance. Encore.
Pourtant, on s'est revu ce week-end et j'ai été déçu. Elle a été méchante envers moi, impatiente en m'accusant de l'avoir laissé tombé, car chaque rupture, c'est moi qui a pris les devants.
Notre dernière rupture, il y a 6 mois environ, en continuant le grand travail sur moi que j'avais entrepris au début de notre relation, j'ai suivi la méditation Vipassana et depuis, je pratique tous les jours. Ça m'aide énormément à diminuer mes blessures du passés. Je me construit une forteresse intérieur et de plus en plus, je sens une estime de moi qui se reconstruit, ce qui est en soi un miracle pour moi. J'arrive à m'affirmer de plus en plus. Sauf que ... Il y a un vide d'amour dans ma vie et ce mur là, oufff il est très douloureux. Je crois que c'est la peur de lâcher prise sur la seule source d'amour dans ma vie qui me fait reprendre à chaque fois cette relation et à chaque fois, être déçu. Ce que je peux changer, je fais des efforts pour y arriver, mais alors elle, je lui en veut de ne pas se poser plus de question sur son histoire. Elle étudie en psychologie et n'a qu'une très faible conscience de ses problèmes. Dans toute notre histoire, j'ai passé pour le gars compliqué qui se pose trop de question. Aujourd'hui, elle arrive à voir a quel point j'ai évolué, mais ça ne suffit pas à l'inspirer. J'ai mis tellement d'effort pour l'aider, l'inspirer, avoir des réflexions mature avec elle, je voulais que notre couple évolue. C'est pas ça qui se passe. Elle évite tous ses problèmes. Parle à 10 gars pour avoir de l'attention, va chez ses parents TOUS les week-end, me dit que c'est ma faute, que je suis instable, ce qui est en partie vrai, mais ça prend du temps réparer les blessures.
J'ai peur de faire une erreur. Elle me l'a très bien soulignée. Si je reviens, pas question de repartir. L'amour, c'est le coeur d'une personne et c'est très précieux, je ne veux pas être un salaud. Cependant, j'ai peur de passer à côté d'elle, car je sais que j'ai une nature évitante. J'ignore si c'est moi le problème ou si c'est nous. Aussitôt qu'elle me bombarde de méchanceté (assez fréquent, elle fini par s'excuser et dire qu'elle est stressé, et je laisse passer, même si ça me fait souffrir), je fini par prendre du recul et au bout d'un moment, je redeviens froid et distant (évitant) .. mais je crois l'aimer. On ris, on pleure, on s'amuse, on s'énerve. Je crois voir en elle quelque chose briller, mais en dessous de 10 couches d'oignons, je crois que c'est une femme incroyable qui, quand elle va se botter les fesses, va réussir! Je crois en elle! On est TRÈS TRÈS TRÈS différent aussi. Ça on est d'accord. Je suis un indépendant qui aime l'aventure, le risque, les montagnes, on s'en fou de l'apparence, foncer en laissant tout derrière, même si des fois, je me plante benh raide! Elle aime la sécurité, le confort, les restaurants, la vie bourgeoise, la mode et être traité comme une princesse, pas question de dormir sur un matelas gonflable.
Est-ce que je perds mon temps? Est-ce que je dois envisager une rupture nette et faire face au mur de solitude absolu qui va s'en suivre (énormément douloureux, c'est inimaginable, j'ai personne dans ma vie, aucun ami, juste des collègues qui m'inspirent peu). Je jongle entre c'est moi le problème et rester avec elle et non, elle m'empêche de progresser, fait face à la solitude.
Dsl pour le roman. C'est toute une aventure la vie, surtout à 25 ans!!! Merci pour les suggestions et les réflexions, je n'ai pas besoin de réponse toute faîte, seulement avoir des pistes à regarder, à changer de perspectives, je sais pas. Merci
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