La mauvaise porte.

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ubik
le 25/01/2009
Ce matin, je me suis réveillé très angoissé. Cauchemar affreux.

Pour une fois, mes enfants n'y étaient pas. En tous cas, pas que je m'en souvienne.

En général, il ne me reste que des bribes de mes rêves, souvent ce sont les derniers instants. Comme d'habitude, ce rêve était long, complexe, plein d'enjeux, de scènes différentes, un peu comme un film.

La scène finale, la voilà :

Je suis avec ma compagne, nous visitons un ancien lieu de villégiature nazi. Je ne sais pas si c'est le berghof ou autre, mais c'est, il me semble, une demeure ayant été fréquentée par Goering, entre autres. Il y a un vaste étage luxueusement aménagé, beaux meubles, etc.

Les deux étages en dessous servaient de chambre à gaz.

Et dans le dernier niveau souterrain, il y a une piscine d'intérieur, avec de l'eau chaude et tout le confort.

Nous sommes là, avec ma compagne, on visite et on reste dans la piscine. Elle est à bonne température, nous nous baignons.

A un moment donné, je ne sais plus pourquoi, je veux remonter dans la maison. J'ouvre une porte...

Sans doute la mauvaise porte. C'est un passage qui donne directement dans la chambre à gaz. Là, je suis suffoqué par l'odeur et mes poumons se bloquent. C'est du butane, je reconnais immédiatement ce qui me saute à la gorge. Du butane, oui. Mais à concentration si élevée que je ne peux pas respirer.

Je cherche à rebrousser chemin, mais un système s'est mis en place pour qu'on ne puisse ouvrir depuis ce côté. Une pièce métallique est tombée, qui bloque l'ouverture. Ma compagne a compris que ça ne va pas, elle essaie d'ouvrir mais n'y parvient pas. Elle crie, moi aussi, nous sommes paniqués. Je m'affole mais rien n'y fait, je sens que je vais perdre connaissance...

... Je me réveille avec la sensation pénible d'avoir réellement respiré du butane, j'ai l'impression que je sens l'odeur, qu'elle est encore en moi, autour de moi.

Ce rêve est tellement affreux que je n'ose pas le raconter à ma compagne. Je lui dis que j'ai fait un cauchemar, mais quand elle me demande des précisions, je n'ose pas les lui donner, j'élude sa question. Je ne veux pas l'inquiéter.

Ubik.
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