Le chat et la souris, suite, suite...
Bonjour vous tous, 
J'ai, depuis peu de temps, à nouveau un modem qui marche. Je pensais venir vous dire un petit bonjour, mais j'attendais d'avoir quelque chose de substantiel à dire. Pour le coup, vous allez être servis...
Ces dernières semaines, j'avais pris le parti de ne pas penser à cette histoire d'éventuel appel sur ma relaxe. Je m'étais investi, depuis mon retour de vacances, dans des travaux chez moi. Je m'occupais d'arranger une partie de ma toiture, de repeindre une cage d'escaliers, j'étais en plein dans les gravats, le gros boulot, assez physique du reste, avec tout ce que ça comporte : fatigue, mal aux reins, aux genoux, etc.
Et puis aujourd'hui, coup de fil d'un huissier, qui me dit être dans mon quartier. La vie a de curieuses coïncidences : justement, je me préparais à appeler ces gens, je savais qu'ils avaient un papier à me remettre. Donc je dis à l'huissier venez, je suis là.
La personne arrive à mon portail, me tend les papiers en question :
Le premier document ne me surprend pas : récemment, la pension alimentaire que je paie à mon ex a été revue à la baisse. Et comme madame n'est pas d'accord, elle entreprend des démarches pour faire appel, et notamment elle me fait signifier le jugement, histoire de pouvoir mettre en route les démarches qu'elle a prévu d'effectuer. Bon, je m'y attendais.
Le second document est autrement plus inquiétant : il y a quelques mois, en juin dernier, lors de l'audience devant le JAF, on a appris qu'un appel existerait au sujet de ma relaxe. Pour ceux qui prennent le train en marche, je précise : ayant été accusé à tort par mes propres enfants ( manipulés par la mère, c'est tellement à la mode ces derniers temps ), je suis passé en jugement devant une chambre correctionnelle pour agression sexuelle sur mineurs, rien que ça. Comme je suis innocent, on m'a relaxé. Il y avait un délai pour qu'un appel soit lancé, et on guettait la surface. Rien, rien de rien. Une fois le délai passé, j'ai poussé un soupir de soulagement et j'ai réappris, peu à peu, à vivre, à respirer, tant bien que mal. Sans mes enfants, que je n'ai pas revus. En faisant le deuil. Le tout avec les conséquences physiques de cette épreuve, notamment au niveau du dos et des cervicales. Peu à peu, je digérais cette histoire, je réapprenais à vivre en me pensant autrement qu'au centre de cette horreur. J'essayais d'avoir d'autres pôles d'intérêt, de retrouver goût à la vie. J'ai remis en route tout ce qui me reliait à la musique, ce qui m'a permis d'avoir à nouveau des contacts sociaux, de jouer avec des gens... j'ai mis en place un projet de création avec un conservatoire... Je me suis progressivement obligé à remettre en chantier ce que j'avais commencé dans ma maison... Peindre mes portes, arranger ce qui avait besoin de l'être. Terminer les choses que j'avais commencées. Et ainsi de suite.
Et puis en juin dernier, donc, on apprend que, contrairement à ce qu'on croyait, un appel aurait lieu. Affolement, angoisse, on vérifie au bureau du greffe avec mon avocat : effectivement, un appel a été déposé, on ne sait par qui : il n'est pas signé. Un appel bizarre, puisque incident alors qu'il n'existe pas d'appel principal. Une sorte d'aberration juridique. Mon avocat me dit que seule la cour d'appel d'Aix peut trancher, et qu'on en a pour un bon moment avant qu'elle se décide, quelque chose comme deux ans.
Eh bien non : madame est derrière, elle a, une fois de plus, tiré les ficelles qu'il faut et avec elle, ça ne traîne pas ! Je suis convoqué en novembre prochain devant la cour d'appel. Elle a réussi, l'ordure, à combiner pour que son appel bidon soit pris en compte. Et vite, encore.
Ce qui signifie que je vais passer devant des juges qui vont décider si oui ou non, on doit plaider une seconde fois l'affaire.
Et si on replaide, ça veut dire que je vais repasser sur le grill, me faire à nouveau cuisiner et être nommément désigné, une fois de plus, aux yeux de tous, comme le pédophile qui passe devant ses juges. On va à nouveau passer ma vie au crible, on va à nouveau me laminer, me faire tourner pendant des heures dans le tambour de la machine, m'essorer, me tordre, extraire de moi jusqu'à la dernière goutte d'énergie. Je me souviens qu'au sortir de mon procès, j'étais reparti comme un zombie, sonné, lessivé.
Eh bien voilà. Quand on a quelqu'un de diabolique contre soi, voilà ce que ça donne. On ne sait pas encore pour l'instant, mais il est question de me faire à nouveau repasser par la case "procès", celle-ci ayant pour but avoué de me faire passer, si possible, par la case "prison".
Je suis comme au bout d'une ficelle de yo-yo. Je monte, je descends, je remonte... Je n'ai pas le temps de réapprendre à vivre, je n'ai pas le temps de relâcher ma garde que ça recommence. Je me sens comme la souris avec laquelle le chat joue... Il l'attrappe, la mord, la relâche un coup, lui laisse l'espoir qu'elle va pouvoir fuir, puis la coince à nouveau...
Mais quel est donc le contrat que j'ai passé avec la vie pour qu'elle joue ainsi avec moi ? ? ? ? ?
Si je dresse le bilan, voilà bientôt 5 ans que je passe pour un salaud de la pire espèce. 5 ans que je ne vois plus mes enfants, qui m'ont totalement renié. 5 ans que je me coltine les convocations, les examens psychiatriques, l'angoisse, la colère, le chagrin. 5 ans qu'on m'a souillé avec cette accusation ignoble, et la tache ne disparaîtra jamais.
Et maintenant, j'apprends que peut-être, si madame parvient à ses fins, je vais repasser à nouveau devant une chambre d'accusation.
Et pendant ce temps, personne, absolument personne, n'a demandé de comptes à madame, qui s'en tire en toute impunité.
Décidément, de nos jours, on a beau jeu d'utiliser l'accusation mensongère d'abus sexuels sur mineurs. Pas grand-chose à perdre et beaucoup à gagner, on dirait.
En tous cas, l'affaire est rentable pour mon ex. Sans bourse délier puisque elle bénéficie de l'aide juridictionnelle, elle a réussi, avec très peu de moyens, à presque ruiner ma vie. Si on compare les quelques après-midi qu'elle a passés à combiner son coup, si on cumule le temps et les efforts qu'elle et ses enfants ont consacré à cette odieuse manipulation ( mettons que ça fasse deux semaines en tout et pour tout, bon poids ), et si on met tout ça en regard des dix ans de prison qui sont à la clé pour moi, je dis et maintient qu'à l'heure actuelle, l'accusation mensongère d'abus sexuels sur mineurs reste une arme de destruction massive vraiment bon marché. Comment gruger, dévoyer, détourner le système en toute impunité. Voilà mesdames, si vous hésitez, sachez que c'est facile et ça peut rapporter gros ! Deux ou trois mensonges, quelques larmes de crocodile, un examen médical, une poignée de séances chez des psy plus ou moins crédules et zou, l'affaire est dans le sac.
Elle est pas belle, la vie ?
Bon, je ne vous importune pas d'avantage et je retourne clapoter dans ma vase d'angoisse. Et avec moi, tous ceux qui m'aiment, mes parents, mes proches, auxquels décidément, rien n'aura été épargné.
J'espère que vous, ça va ?
Soyez en paix...
Ubik.
J'ai, depuis peu de temps, à nouveau un modem qui marche. Je pensais venir vous dire un petit bonjour, mais j'attendais d'avoir quelque chose de substantiel à dire. Pour le coup, vous allez être servis...
Ces dernières semaines, j'avais pris le parti de ne pas penser à cette histoire d'éventuel appel sur ma relaxe. Je m'étais investi, depuis mon retour de vacances, dans des travaux chez moi. Je m'occupais d'arranger une partie de ma toiture, de repeindre une cage d'escaliers, j'étais en plein dans les gravats, le gros boulot, assez physique du reste, avec tout ce que ça comporte : fatigue, mal aux reins, aux genoux, etc.
Et puis aujourd'hui, coup de fil d'un huissier, qui me dit être dans mon quartier. La vie a de curieuses coïncidences : justement, je me préparais à appeler ces gens, je savais qu'ils avaient un papier à me remettre. Donc je dis à l'huissier venez, je suis là.
La personne arrive à mon portail, me tend les papiers en question :
Le premier document ne me surprend pas : récemment, la pension alimentaire que je paie à mon ex a été revue à la baisse. Et comme madame n'est pas d'accord, elle entreprend des démarches pour faire appel, et notamment elle me fait signifier le jugement, histoire de pouvoir mettre en route les démarches qu'elle a prévu d'effectuer. Bon, je m'y attendais.
Le second document est autrement plus inquiétant : il y a quelques mois, en juin dernier, lors de l'audience devant le JAF, on a appris qu'un appel existerait au sujet de ma relaxe. Pour ceux qui prennent le train en marche, je précise : ayant été accusé à tort par mes propres enfants ( manipulés par la mère, c'est tellement à la mode ces derniers temps ), je suis passé en jugement devant une chambre correctionnelle pour agression sexuelle sur mineurs, rien que ça. Comme je suis innocent, on m'a relaxé. Il y avait un délai pour qu'un appel soit lancé, et on guettait la surface. Rien, rien de rien. Une fois le délai passé, j'ai poussé un soupir de soulagement et j'ai réappris, peu à peu, à vivre, à respirer, tant bien que mal. Sans mes enfants, que je n'ai pas revus. En faisant le deuil. Le tout avec les conséquences physiques de cette épreuve, notamment au niveau du dos et des cervicales. Peu à peu, je digérais cette histoire, je réapprenais à vivre en me pensant autrement qu'au centre de cette horreur. J'essayais d'avoir d'autres pôles d'intérêt, de retrouver goût à la vie. J'ai remis en route tout ce qui me reliait à la musique, ce qui m'a permis d'avoir à nouveau des contacts sociaux, de jouer avec des gens... j'ai mis en place un projet de création avec un conservatoire... Je me suis progressivement obligé à remettre en chantier ce que j'avais commencé dans ma maison... Peindre mes portes, arranger ce qui avait besoin de l'être. Terminer les choses que j'avais commencées. Et ainsi de suite.
Et puis en juin dernier, donc, on apprend que, contrairement à ce qu'on croyait, un appel aurait lieu. Affolement, angoisse, on vérifie au bureau du greffe avec mon avocat : effectivement, un appel a été déposé, on ne sait par qui : il n'est pas signé. Un appel bizarre, puisque incident alors qu'il n'existe pas d'appel principal. Une sorte d'aberration juridique. Mon avocat me dit que seule la cour d'appel d'Aix peut trancher, et qu'on en a pour un bon moment avant qu'elle se décide, quelque chose comme deux ans.
Eh bien non : madame est derrière, elle a, une fois de plus, tiré les ficelles qu'il faut et avec elle, ça ne traîne pas ! Je suis convoqué en novembre prochain devant la cour d'appel. Elle a réussi, l'ordure, à combiner pour que son appel bidon soit pris en compte. Et vite, encore.
Ce qui signifie que je vais passer devant des juges qui vont décider si oui ou non, on doit plaider une seconde fois l'affaire.
Et si on replaide, ça veut dire que je vais repasser sur le grill, me faire à nouveau cuisiner et être nommément désigné, une fois de plus, aux yeux de tous, comme le pédophile qui passe devant ses juges. On va à nouveau passer ma vie au crible, on va à nouveau me laminer, me faire tourner pendant des heures dans le tambour de la machine, m'essorer, me tordre, extraire de moi jusqu'à la dernière goutte d'énergie. Je me souviens qu'au sortir de mon procès, j'étais reparti comme un zombie, sonné, lessivé.
Eh bien voilà. Quand on a quelqu'un de diabolique contre soi, voilà ce que ça donne. On ne sait pas encore pour l'instant, mais il est question de me faire à nouveau repasser par la case "procès", celle-ci ayant pour but avoué de me faire passer, si possible, par la case "prison".
Je suis comme au bout d'une ficelle de yo-yo. Je monte, je descends, je remonte... Je n'ai pas le temps de réapprendre à vivre, je n'ai pas le temps de relâcher ma garde que ça recommence. Je me sens comme la souris avec laquelle le chat joue... Il l'attrappe, la mord, la relâche un coup, lui laisse l'espoir qu'elle va pouvoir fuir, puis la coince à nouveau...
Mais quel est donc le contrat que j'ai passé avec la vie pour qu'elle joue ainsi avec moi ? ? ? ? ?
Si je dresse le bilan, voilà bientôt 5 ans que je passe pour un salaud de la pire espèce. 5 ans que je ne vois plus mes enfants, qui m'ont totalement renié. 5 ans que je me coltine les convocations, les examens psychiatriques, l'angoisse, la colère, le chagrin. 5 ans qu'on m'a souillé avec cette accusation ignoble, et la tache ne disparaîtra jamais.
Et maintenant, j'apprends que peut-être, si madame parvient à ses fins, je vais repasser à nouveau devant une chambre d'accusation.
Et pendant ce temps, personne, absolument personne, n'a demandé de comptes à madame, qui s'en tire en toute impunité.
Décidément, de nos jours, on a beau jeu d'utiliser l'accusation mensongère d'abus sexuels sur mineurs. Pas grand-chose à perdre et beaucoup à gagner, on dirait.
En tous cas, l'affaire est rentable pour mon ex. Sans bourse délier puisque elle bénéficie de l'aide juridictionnelle, elle a réussi, avec très peu de moyens, à presque ruiner ma vie. Si on compare les quelques après-midi qu'elle a passés à combiner son coup, si on cumule le temps et les efforts qu'elle et ses enfants ont consacré à cette odieuse manipulation ( mettons que ça fasse deux semaines en tout et pour tout, bon poids ), et si on met tout ça en regard des dix ans de prison qui sont à la clé pour moi, je dis et maintient qu'à l'heure actuelle, l'accusation mensongère d'abus sexuels sur mineurs reste une arme de destruction massive vraiment bon marché. Comment gruger, dévoyer, détourner le système en toute impunité. Voilà mesdames, si vous hésitez, sachez que c'est facile et ça peut rapporter gros ! Deux ou trois mensonges, quelques larmes de crocodile, un examen médical, une poignée de séances chez des psy plus ou moins crédules et zou, l'affaire est dans le sac.
Elle est pas belle, la vie ?
Bon, je ne vous importune pas d'avantage et je retourne clapoter dans ma vase d'angoisse. Et avec moi, tous ceux qui m'aiment, mes parents, mes proches, auxquels décidément, rien n'aura été épargné.
J'espère que vous, ça va ?
Soyez en paix...
Ubik.
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