L'enfer des phobies d'impulsion, je ne sais plus distinguer le vrai du faux
Ta
Bonjour.
Je suis une jeune fille de 19 ans et j'ai été diagnostiquée comme en proie à des phobies d'impulsion il y a deux ans. J'avais peur d'être pédophile au point que je n'osais plus sortir dans la rue, de peur d'être attirée par des enfants. J'ai eu de la chance car cette phobie-là n'a duré que deux mois, et même si ces deux années ont été ponctuées par un sentiment intense d'angoisse, on peut dire que j'ai pu réussir à aller de l'avant. J'ai été mise sous antipsychotique et antidépresseur (abilify, zoloft) et j'ai totalement arrêté mon traitement au début de l'été.
Or voilà, depuis une semaine je retombe dans mes anciens travers. J'ai des valeurs morales que je considère comme mes seules raisons de vivre, c'est-à-dire que, plus ou moins égoïstement sans doute, la volonté au centre de ma vie c'est celle d'être qqn de bien. Sauf qu'il se trouve que depuis deux semaines je fais des obsessions sur tout ce que je n'ai pas parfaitement fait de ma vie, sur le mal que j'ai pu faire. Ca a commencé plus ou moins tranquillement avec avec une interrogation sur le mal que j'avais pu faire subir à ma mère et ma soeur pdt ma très violente crise d'ado, puis par certains mensonges que j'avais pu dire par le passé, desquels je voulais me repentir. (à ces deux reprises j'ai écrit un post sur ce site mais je ne me suis jamais décidée à le publier).
Sauf que voilà, hier ma cousine m'a raconté qu'une fille de sa classe au collège s'était masturbée avec la queue de son chat (je suis désolée si les termes sont violents) et j'ai désormais peur d'être zoophile. Le truc c'est que je ne me questionne pas juste sur mes pensées, un "passage à l'acte" mais j'ai l'impression de m'inventer des souvenirs qui feraient que, je serai déjà "passée à l'acte". Je sais que c'est absurde mais même si j'ai l'intime conviction au fond de moi que je ne pense ça que parce que je suis en crise très violente (j'ai vraiment vraiment envie de mourir et si tout ne va pas mieux d'ici quelques jours je déciderai de me faire interner) et pourtant... Est-il possible que mon cerveau me joue des tours au point de transformer des souvenirs inoffensifs de mon enfance en des agissements aussi affreux ? Est-ce normal dans la phobie d'impulsion ? Surtout que les souvenirs que j'essaie de reconstituer datent de mes 12 ans...
D'un côté je me rends compte qu'avec mes angoisses qui durent depuis quelques semaines je ne peux pas les prendre au sérieux, que c'est forcément un tour de mon esprit et je sais que les valeurs morales de la moi de 12 ans (même si elles étaient piètres) ne correspondaient surtout pas à ces agissements mais de l'autre je ne peux pas m'empêcher de penser que ce souvenir est très réaliste et que je l'avais juste peut-être occulté...
Je ne sais plus quoi faire, je me sens coupable et je veux mourir, j'ai peur d'être un monstre et personne à qui en parler, je pense que c'est pour ça que je deviens dingue.
Ma soeur et ma mère ont eu la gentillesse de toujours me calmer et m'aider quand je psychotais et que je tournais en boucle, mais là c'est trop honteux et difficile pour que j'en parle. J'ai l'impression d'être condamnée à être un monstre... Et pourtant, ma soeur m'a toujours dit que j'étais qqn de bien...
J'espère que personne ici ne me considérera comme un monstre.
Je suis une jeune fille de 19 ans et j'ai été diagnostiquée comme en proie à des phobies d'impulsion il y a deux ans. J'avais peur d'être pédophile au point que je n'osais plus sortir dans la rue, de peur d'être attirée par des enfants. J'ai eu de la chance car cette phobie-là n'a duré que deux mois, et même si ces deux années ont été ponctuées par un sentiment intense d'angoisse, on peut dire que j'ai pu réussir à aller de l'avant. J'ai été mise sous antipsychotique et antidépresseur (abilify, zoloft) et j'ai totalement arrêté mon traitement au début de l'été.
Or voilà, depuis une semaine je retombe dans mes anciens travers. J'ai des valeurs morales que je considère comme mes seules raisons de vivre, c'est-à-dire que, plus ou moins égoïstement sans doute, la volonté au centre de ma vie c'est celle d'être qqn de bien. Sauf qu'il se trouve que depuis deux semaines je fais des obsessions sur tout ce que je n'ai pas parfaitement fait de ma vie, sur le mal que j'ai pu faire. Ca a commencé plus ou moins tranquillement avec avec une interrogation sur le mal que j'avais pu faire subir à ma mère et ma soeur pdt ma très violente crise d'ado, puis par certains mensonges que j'avais pu dire par le passé, desquels je voulais me repentir. (à ces deux reprises j'ai écrit un post sur ce site mais je ne me suis jamais décidée à le publier).
Sauf que voilà, hier ma cousine m'a raconté qu'une fille de sa classe au collège s'était masturbée avec la queue de son chat (je suis désolée si les termes sont violents) et j'ai désormais peur d'être zoophile. Le truc c'est que je ne me questionne pas juste sur mes pensées, un "passage à l'acte" mais j'ai l'impression de m'inventer des souvenirs qui feraient que, je serai déjà "passée à l'acte". Je sais que c'est absurde mais même si j'ai l'intime conviction au fond de moi que je ne pense ça que parce que je suis en crise très violente (j'ai vraiment vraiment envie de mourir et si tout ne va pas mieux d'ici quelques jours je déciderai de me faire interner) et pourtant... Est-il possible que mon cerveau me joue des tours au point de transformer des souvenirs inoffensifs de mon enfance en des agissements aussi affreux ? Est-ce normal dans la phobie d'impulsion ? Surtout que les souvenirs que j'essaie de reconstituer datent de mes 12 ans...
D'un côté je me rends compte qu'avec mes angoisses qui durent depuis quelques semaines je ne peux pas les prendre au sérieux, que c'est forcément un tour de mon esprit et je sais que les valeurs morales de la moi de 12 ans (même si elles étaient piètres) ne correspondaient surtout pas à ces agissements mais de l'autre je ne peux pas m'empêcher de penser que ce souvenir est très réaliste et que je l'avais juste peut-être occulté...
Je ne sais plus quoi faire, je me sens coupable et je veux mourir, j'ai peur d'être un monstre et personne à qui en parler, je pense que c'est pour ça que je deviens dingue.
Ma soeur et ma mère ont eu la gentillesse de toujours me calmer et m'aider quand je psychotais et que je tournais en boucle, mais là c'est trop honteux et difficile pour que j'en parle. J'ai l'impression d'être condamnée à être un monstre... Et pourtant, ma soeur m'a toujours dit que j'étais qqn de bien...
J'espère que personne ici ne me considérera comme un monstre.
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