Que penser de l'attitude de mon père ?
Gr
Que penser de l'attitude de mon père ?
Bonjour, je viens ici pour avoir quelques avis extérieurs objectifs. J'ai 26 ans et lui 62.
Mon père a des comportements déroutants voir parfois simplement insupportables... Je ne sais pas comment réagir puisque quand je m'énerve, c'est dans le vent.
Voici quelques exemples :
- il est incapable de fixer un rendez-vous. Si on doit se voir un jour, il me dira "on se voit dans l'aprem ! Je passe dans l'aprem !" Sans fixer d'heure. Donc j'étais systématiquement obligée de réserver mon après midi pour lui, par exemple. J'ai dû prendre les choses en main et depuis 2-3 ans, on peut enfin fixer une heure, et encore, pas toujours. Et ça n'a pas été une mince affaire, parce qu'il est hyper forceur et obstiné. Il fait ça pour tout : appels téléphoniques, mail, tout échange en fait, même-et surtout- les trucs importants et urgents.
- il est SYSTÉMATIQUEMENT en retard.(ma soeur et moi avons dû batailler ado pour pouvoir manger avant 22h sans nous faire engueuler), pour se rencontrer : je poireaute minimum une demi heure, toujours. Il s'ameliore un petit peu ses derniers temps...
- Il dit des choses qu'il ne fait pas.
"Je t'envoie ceci ! Cela ! Je t'appelle demain !" Et derrière je peux attendre indéfiniment, il ne se passera rien sauf si je réfléchis à un stratagème pour le mettre au pied du mur. Idem quand j'étais dépendante de lui financièrement.. "Je t'envoie telle somme !" ...deux semaines plus tard, rien. Même pour aller chez le médecin. Et pas qu'est de lui imposer des modalités.
Heureusement que ce n'est plus le cas aujd...
- Il est colérique
Je n'imagine même pas m'énerver sur le moment quand il me fait subir ça sinon il va soit me rabaisser, soit me dire de lui parler autrement, ou pire silence radio. Quand j'étais petite ado, j'étais très sage, très timide et renfermée. Ça m'arrivait souvent qu'il me gueule dessus parce que j'ai pas dit bonjour le matin comme il voulait, j'étais pas assez souriante, même quand j'étais en souffrance. Je me scarifiais à une époque, il ne m'a jamais emmenée chez le médecin. Je lui ai confié plus tard je je mangeais trop (j'étais boulimique a anorexique) il s'énervait en disant que c'est normal d'avoir une fringale en rentrant. Il me harcelait pour que je parle, sourie plus, etc. Je me forçais à être heureuse pour lui faire plaisir. Bon tout ça c'est fini, j'ai du répondant depuis que je suis entrée dans la vingtaine.
- Il a une "gestion du temps étrange"
J'ai un exemple parlant. Un jour mon chat est tombé du balcon et saigne ,je suis morte d'inquiétude et je devais l'emmener chez le véto. J'avais pris rdv vers 15:15. Mon père qui est venu avec une échelle récuperer la bête est au jus.
Je précise bien a mon père que s'il peut pas m'emmener, je me démerde en transports, mais il insiste. Il est tellement forceur, et moi dans un moment de détresse, pas la force de refuser. Il a juste un truc a faire chez lui vite fait avant. Ok. Il part a 14h. Les temps passe, 14:15, 14:30. Je l'appelle. "Euh oui mais non mais j'arrive je suis sur la route". Il arrive a 15h. Le véto est a 20 min et il le sait. J'appelle pour signaler mon retard. Et je lui passe un savon, l'inquiétude pour mon chat aidant. Il ne s'excuse pas et ne s'excusera jamais.
- Il se fout de moi tout le temps. Je ne savais pas comment appeler ça.
Juste au-dessus j'explique pour l'histoire du véto, que c'est lui qui a insisté pour m'emmener et au final me planter à moitié. Il insiste tout le temps, tout le temps pour m'aider, faire des trucs qu'il n'honore pas derrière alors qu'un "non" aurait suffit. Je peux lui demander n'importe quoi, il dira oui, mais il ne le fera pas. Résultat ça fait un paquet de temps que je lui demande plus rien.
J'ai un exemple. Pendant deux ans, je dis bien deux ans, il m'a harcelée à chaque fois qu'on se parlait pour une histoire de vélo. Il passera me voir pour réparer mon vélo, etc etc alors que je lui avais jamais, jamais rien demandé concernant ce vélo. Au début j'étais d'accord, après tout c'est gentil de sa part, et il est tellement forceur que j'avais pas vraiment mon mot à dire en fait. Mais dans le fond qu'il me le répare ou pas, je m'en foutais quoi. Il me dit "faut qu'on se voie, faut je passe" mais sans jamais fixer de date ou de rdv. Ça a duré DEUX ANS. A cette époque j'ai commencé à penser qu'il devait sénile. Quand on se parlait, chaque semaine à peu près, peut importe le sujet : boulot, argent, problèmes perso : il n'en avait qu'après ce vélo à réparer, mais sans fixer de date. Je commençais à lui dire de laisser tomber, parce que bon sang, qu'est-ce qu'on s'en fout. J'ai gueulé plusieurs fois sur le sujet, lui ai dit de me foutre la paix avec ce putain de vélo. Soit c'est oui et il vient dans la semaine, soit c'est non et la terre continue de tourner. Mais non. Il a fini, au bout de 2-3 ans, a venir gonfler les roues de mon vélo et graisser les machins. J'embraye sur la suite :
- Ses lubies...
En ce moment sa nouvelle lubie, ce sont des cartons stockés dans une cabane de son jardin. Il y habite depuis 5 ans, ça fait 4 ans qu'il revient sans arrêt à l'attaque pour me tenir au courant du rangements de sa cabane. J'ai traversé une ruptures, une dépression, j'ai dû quitter mon travail. Mais non aujourd'hui, C'est toujours le tri de sa cabane dont il me parle. Il va insister lourdement par message et toujours avec un enthousiasme disproportionné "j'ai trié ceci !! Cela !! Est-ce que tu veux que je t'amène ce carton ? Il y a des livres dedans !" Tout ça pour des vieux cartons d'affaires d'ado qui pourraient rester a vie dans cette cabane. Mais qu'est-ce que ça peut me faire ? Pourquoi il me harcèle avec ça ?
Donc en ce moment j'ai fait un prêt étudiant à la banque, il accepté d'être ma caution. J'attends qu'il me renvoie les documents signés pour les transmettre à mon banquier. On est en plein Covid mais il continue avec ses plan foireux. "Oui, je pourrais te le poster, a moins que je passe a Brico dépôt ce weekend..." puis il change de sujet pour savoir si j'ai pas besoin de polycopiés de cours datant de 2014 se trouvant dans un carton. C'est sûr que c'est vachement plus urgent...
- Il me tient la grappe pendant des heures.
La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, ça duré 1h30, et il n'y a que lui qui parlait. La dernière fois qu'on a mangé ensemble, il parlait tellement que ça a duré de 12 à 16h. Le pauvre serveur attendait désespérément de pouvoir fermer boutique. Il m'avait tellement saoulé la tête que j'ai eu un mal de crâne carabiné pendant au moins 2h. Et par contre quand moi j'ai besoin de parler, nada. Il n'écoute pas, il n'écoute jamais, sauf de rares exceptions, ou alors il oublie tout ce que je lui ai dit. Et il me parle pas de trucs intéressants. Il me confie ses doutes, ses angoisses, est-ce que je devrais faire ceci ou cela, des trucs que n'importe qui de censé aurait tranché en 2 min, du vent quoi. Et il n'écoute rien de ce que je lui dis. Parfois, ce sont des choses qui me concernent donc c'est pire. Il va me compliquer la vie, mettre des bâtons dans les roues alors que tout allait bien. J'ai beau élaborer des stratagèmes improbable pour le fuir, il est tellement forceur que je laisse des plumes à chaque fois.
Il a un peu contribué à foutre en l'air ma vie car chaque fois que je cherchais à acquérir mon indépendance, (dès mes 17 ans je dirais), il ne répondait pas où me faisait de fausses promesses. Dès que je parlais de mes rêves, mes envies, malgré les capacités que j' avais, il me criblait la tête de doutes et j'ai fini par faire des études que je détestais que j'ai arrêté. Plusieurs années plus tard, quand je galérais à nettoyer des chiottes en faisant des ménages ou quand j'ai fait un service civique pourri à pôle emploi, il me disait avec les yeux presque embués de larmes qu'il était fier de moi, que je l'impressionnais.
J'adore mon père évidemment, mais je vous jure j'en peux plus de lui et parfois je le déteste. J'ai l'impression qu'en plus de me détruire psychologiquement il cherche a détruire ma vie.
Est-ce qu'il est pas un peu fou ?
Bonne journée, bon weekend.
P.s : mes parents sont divorcés, c'était mon responsable légal à partir de mes 12 ans, je vivais chez lui.
Bonjour, je viens ici pour avoir quelques avis extérieurs objectifs. J'ai 26 ans et lui 62.
Mon père a des comportements déroutants voir parfois simplement insupportables... Je ne sais pas comment réagir puisque quand je m'énerve, c'est dans le vent.
Voici quelques exemples :
- il est incapable de fixer un rendez-vous. Si on doit se voir un jour, il me dira "on se voit dans l'aprem ! Je passe dans l'aprem !" Sans fixer d'heure. Donc j'étais systématiquement obligée de réserver mon après midi pour lui, par exemple. J'ai dû prendre les choses en main et depuis 2-3 ans, on peut enfin fixer une heure, et encore, pas toujours. Et ça n'a pas été une mince affaire, parce qu'il est hyper forceur et obstiné. Il fait ça pour tout : appels téléphoniques, mail, tout échange en fait, même-et surtout- les trucs importants et urgents.
- il est SYSTÉMATIQUEMENT en retard.(ma soeur et moi avons dû batailler ado pour pouvoir manger avant 22h sans nous faire engueuler), pour se rencontrer : je poireaute minimum une demi heure, toujours. Il s'ameliore un petit peu ses derniers temps...
- Il dit des choses qu'il ne fait pas.
"Je t'envoie ceci ! Cela ! Je t'appelle demain !" Et derrière je peux attendre indéfiniment, il ne se passera rien sauf si je réfléchis à un stratagème pour le mettre au pied du mur. Idem quand j'étais dépendante de lui financièrement.. "Je t'envoie telle somme !" ...deux semaines plus tard, rien. Même pour aller chez le médecin. Et pas qu'est de lui imposer des modalités.
Heureusement que ce n'est plus le cas aujd...
- Il est colérique
Je n'imagine même pas m'énerver sur le moment quand il me fait subir ça sinon il va soit me rabaisser, soit me dire de lui parler autrement, ou pire silence radio. Quand j'étais petite ado, j'étais très sage, très timide et renfermée. Ça m'arrivait souvent qu'il me gueule dessus parce que j'ai pas dit bonjour le matin comme il voulait, j'étais pas assez souriante, même quand j'étais en souffrance. Je me scarifiais à une époque, il ne m'a jamais emmenée chez le médecin. Je lui ai confié plus tard je je mangeais trop (j'étais boulimique a anorexique) il s'énervait en disant que c'est normal d'avoir une fringale en rentrant. Il me harcelait pour que je parle, sourie plus, etc. Je me forçais à être heureuse pour lui faire plaisir. Bon tout ça c'est fini, j'ai du répondant depuis que je suis entrée dans la vingtaine.
- Il a une "gestion du temps étrange"
J'ai un exemple parlant. Un jour mon chat est tombé du balcon et saigne ,je suis morte d'inquiétude et je devais l'emmener chez le véto. J'avais pris rdv vers 15:15. Mon père qui est venu avec une échelle récuperer la bête est au jus.
Je précise bien a mon père que s'il peut pas m'emmener, je me démerde en transports, mais il insiste. Il est tellement forceur, et moi dans un moment de détresse, pas la force de refuser. Il a juste un truc a faire chez lui vite fait avant. Ok. Il part a 14h. Les temps passe, 14:15, 14:30. Je l'appelle. "Euh oui mais non mais j'arrive je suis sur la route". Il arrive a 15h. Le véto est a 20 min et il le sait. J'appelle pour signaler mon retard. Et je lui passe un savon, l'inquiétude pour mon chat aidant. Il ne s'excuse pas et ne s'excusera jamais.
- Il se fout de moi tout le temps. Je ne savais pas comment appeler ça.
Juste au-dessus j'explique pour l'histoire du véto, que c'est lui qui a insisté pour m'emmener et au final me planter à moitié. Il insiste tout le temps, tout le temps pour m'aider, faire des trucs qu'il n'honore pas derrière alors qu'un "non" aurait suffit. Je peux lui demander n'importe quoi, il dira oui, mais il ne le fera pas. Résultat ça fait un paquet de temps que je lui demande plus rien.
J'ai un exemple. Pendant deux ans, je dis bien deux ans, il m'a harcelée à chaque fois qu'on se parlait pour une histoire de vélo. Il passera me voir pour réparer mon vélo, etc etc alors que je lui avais jamais, jamais rien demandé concernant ce vélo. Au début j'étais d'accord, après tout c'est gentil de sa part, et il est tellement forceur que j'avais pas vraiment mon mot à dire en fait. Mais dans le fond qu'il me le répare ou pas, je m'en foutais quoi. Il me dit "faut qu'on se voie, faut je passe" mais sans jamais fixer de date ou de rdv. Ça a duré DEUX ANS. A cette époque j'ai commencé à penser qu'il devait sénile. Quand on se parlait, chaque semaine à peu près, peut importe le sujet : boulot, argent, problèmes perso : il n'en avait qu'après ce vélo à réparer, mais sans fixer de date. Je commençais à lui dire de laisser tomber, parce que bon sang, qu'est-ce qu'on s'en fout. J'ai gueulé plusieurs fois sur le sujet, lui ai dit de me foutre la paix avec ce putain de vélo. Soit c'est oui et il vient dans la semaine, soit c'est non et la terre continue de tourner. Mais non. Il a fini, au bout de 2-3 ans, a venir gonfler les roues de mon vélo et graisser les machins. J'embraye sur la suite :
- Ses lubies...
En ce moment sa nouvelle lubie, ce sont des cartons stockés dans une cabane de son jardin. Il y habite depuis 5 ans, ça fait 4 ans qu'il revient sans arrêt à l'attaque pour me tenir au courant du rangements de sa cabane. J'ai traversé une ruptures, une dépression, j'ai dû quitter mon travail. Mais non aujourd'hui, C'est toujours le tri de sa cabane dont il me parle. Il va insister lourdement par message et toujours avec un enthousiasme disproportionné "j'ai trié ceci !! Cela !! Est-ce que tu veux que je t'amène ce carton ? Il y a des livres dedans !" Tout ça pour des vieux cartons d'affaires d'ado qui pourraient rester a vie dans cette cabane. Mais qu'est-ce que ça peut me faire ? Pourquoi il me harcèle avec ça ?
Donc en ce moment j'ai fait un prêt étudiant à la banque, il accepté d'être ma caution. J'attends qu'il me renvoie les documents signés pour les transmettre à mon banquier. On est en plein Covid mais il continue avec ses plan foireux. "Oui, je pourrais te le poster, a moins que je passe a Brico dépôt ce weekend..." puis il change de sujet pour savoir si j'ai pas besoin de polycopiés de cours datant de 2014 se trouvant dans un carton. C'est sûr que c'est vachement plus urgent...
- Il me tient la grappe pendant des heures.
La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, ça duré 1h30, et il n'y a que lui qui parlait. La dernière fois qu'on a mangé ensemble, il parlait tellement que ça a duré de 12 à 16h. Le pauvre serveur attendait désespérément de pouvoir fermer boutique. Il m'avait tellement saoulé la tête que j'ai eu un mal de crâne carabiné pendant au moins 2h. Et par contre quand moi j'ai besoin de parler, nada. Il n'écoute pas, il n'écoute jamais, sauf de rares exceptions, ou alors il oublie tout ce que je lui ai dit. Et il me parle pas de trucs intéressants. Il me confie ses doutes, ses angoisses, est-ce que je devrais faire ceci ou cela, des trucs que n'importe qui de censé aurait tranché en 2 min, du vent quoi. Et il n'écoute rien de ce que je lui dis. Parfois, ce sont des choses qui me concernent donc c'est pire. Il va me compliquer la vie, mettre des bâtons dans les roues alors que tout allait bien. J'ai beau élaborer des stratagèmes improbable pour le fuir, il est tellement forceur que je laisse des plumes à chaque fois.
Il a un peu contribué à foutre en l'air ma vie car chaque fois que je cherchais à acquérir mon indépendance, (dès mes 17 ans je dirais), il ne répondait pas où me faisait de fausses promesses. Dès que je parlais de mes rêves, mes envies, malgré les capacités que j' avais, il me criblait la tête de doutes et j'ai fini par faire des études que je détestais que j'ai arrêté. Plusieurs années plus tard, quand je galérais à nettoyer des chiottes en faisant des ménages ou quand j'ai fait un service civique pourri à pôle emploi, il me disait avec les yeux presque embués de larmes qu'il était fier de moi, que je l'impressionnais.
J'adore mon père évidemment, mais je vous jure j'en peux plus de lui et parfois je le déteste. J'ai l'impression qu'en plus de me détruire psychologiquement il cherche a détruire ma vie.
Est-ce qu'il est pas un peu fou ?
Bonne journée, bon weekend.
P.s : mes parents sont divorcés, c'était mon responsable légal à partir de mes 12 ans, je vivais chez lui.
Partager