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Billy
le 03/10/2025

Riposte et démocratie : jusqu’où aller sans miner la confiance ?

Contexte

Le débat du 25 septembre a montré que la lutte contre la désinformation ne peut pas se limiter à la détection. Plusieurs intervenants ont souligné la montée en puissance d’une riposte informationnelle, portée notamment par le Quai d’Orsay et appuyée ponctuellement par Viginum. Cette riposte consiste à dévoiler, dénoncer et parfois contrer activement les campagnes hostiles.

Mais dans une démocratie, la question des limites se pose immédiatement : jusqu’où aller sans transformer l’État en acteur de propagande ou en arbitre de la vérité ?

Deux approches en tension

  1. Approche défensive : se cantonner à la détection, à la transparence et à la dénonciation publique, en laissant le jugement final aux citoyens.
  2. Approche offensive : développer des contre-récits, influencer à l’international, utiliser les mêmes armes que les adversaires pour protéger nos intérêts.

Les risques

  • Défiance citoyenne : une riposte trop agressive peut être perçue comme de la manipulation d’État.
  • Érosion démocratique : brouiller la frontière entre information et communication stratégique peut affaiblir la légitimité des institutions.
  • Asymétrie stratégique : à l’inverse, ne rien faire expose à un déséquilibre durable face à des adversaires qui, eux, n’ont pas ces scrupules.

Pourquoi en débattre ?

C’est un dilemme central : protéger la démocratie exige parfois de recourir à des moyens qui peuvent sembler en contradiction avec ses principes. Où placer la ligne rouge ? Quelle transparence exiger ? Quel rôle attribuer à l’État par rapport aux médias et à la société civile ?

Question ouverte

Jusqu’où peut-on aller dans la riposte informationnelle sans miner la démocratie elle-même ?

CEci est un lien

https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4173806-20250918-quoi-ia-censee-predire-probabilite-maladies

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