Tout ça nous pend au nez...
Bonjour,
Le deuil ? Il nous pend au nez. D'entrée de jeu, dès le jour de notre naissance, nous savons ( mais ça met longtemps à filtrer ) que nous allons crever un jour. Qu'avant ça, les gens que nous aimons vont en faire autant. Et que, forcément, logiquement, nos parents étant plus âgés, ils vont y passer avant.
La vie ne nous demande pas notre avis. Contents ou pas, c'est ainsi.
Je ne dis pas qu'il faut se faire une raison ou s'en foutre. Je ne suis pas cynique. Mais quelque part, le travail se fait, souterrainement. Moi j'aime mes parents, mais je sais qu'un jour ou l'autre, ils vont me fausser compagnie. Ce sera dur, mais je ne tomberai pas des nues, je le sais, c'est obligé. J'ai du mal à l'imaginer, mais pourtant, je me suis déjà retrouvé devant la tombe de mes oncles, que j'aimais beaucoup, et j'ai bien été obligé d'atterrir : eh oui, on y passe tous.
Ma propre mort me donne encore plus de fil à retordre. Mais c'est toujours pareil : content ou pas, tu encaisses. Et roule Simone.
Je ne dénigre pas. Je dis juste que plus on est attaché à une personne, plus on morflera, mais on est obligés de morfler, c'est inévitable. J'ai une femme que j'adore. Mais un jour elle partira.
Notre condition d'humains, de Sapiens Sapiens, m'apparaît tous les jours de plus en plus misérable et dérisoire.
Heureusement qu'il y a l'art, la littérature, la musique ( enfin, ça, c'est ma dope à moi, chacun la sienne ). Sinon, à quoi ça servirait tout ce bordel ? ? ? Quelqu'un peut me dire ? ? ? D'autant qu'avant de crever, on se déglingue, on devient un vieux schnock qui tient plus sur ses guibolles, etc. Quelle fumisterie tout ça...
Eh oui, la mort, la nôtre, celle des autres... tout ça nous pend au nez. Ce n'est qu'une question de temps.
Bises. Paix à tous,
Ubik.
Le deuil ? Il nous pend au nez. D'entrée de jeu, dès le jour de notre naissance, nous savons ( mais ça met longtemps à filtrer ) que nous allons crever un jour. Qu'avant ça, les gens que nous aimons vont en faire autant. Et que, forcément, logiquement, nos parents étant plus âgés, ils vont y passer avant.
La vie ne nous demande pas notre avis. Contents ou pas, c'est ainsi.
Je ne dis pas qu'il faut se faire une raison ou s'en foutre. Je ne suis pas cynique. Mais quelque part, le travail se fait, souterrainement. Moi j'aime mes parents, mais je sais qu'un jour ou l'autre, ils vont me fausser compagnie. Ce sera dur, mais je ne tomberai pas des nues, je le sais, c'est obligé. J'ai du mal à l'imaginer, mais pourtant, je me suis déjà retrouvé devant la tombe de mes oncles, que j'aimais beaucoup, et j'ai bien été obligé d'atterrir : eh oui, on y passe tous.
Ma propre mort me donne encore plus de fil à retordre. Mais c'est toujours pareil : content ou pas, tu encaisses. Et roule Simone.
Je ne dénigre pas. Je dis juste que plus on est attaché à une personne, plus on morflera, mais on est obligés de morfler, c'est inévitable. J'ai une femme que j'adore. Mais un jour elle partira.
Notre condition d'humains, de Sapiens Sapiens, m'apparaît tous les jours de plus en plus misérable et dérisoire.
Heureusement qu'il y a l'art, la littérature, la musique ( enfin, ça, c'est ma dope à moi, chacun la sienne ). Sinon, à quoi ça servirait tout ce bordel ? ? ? Quelqu'un peut me dire ? ? ? D'autant qu'avant de crever, on se déglingue, on devient un vieux schnock qui tient plus sur ses guibolles, etc. Quelle fumisterie tout ça...
Eh oui, la mort, la nôtre, celle des autres... tout ça nous pend au nez. Ce n'est qu'une question de temps.
Bises. Paix à tous,
Ubik.
Partager