un sujet qui me tient à coeur
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Bizarrement, j’ai longtemps été dans le questionnement à propos des « clochards »  il s’agit bien là du problème des « totalement démolis » qui gisent dans la rue.
"s’apitoyer ?" non… "respecter" oui.
Il y a une différence entre "Sdf " et "Clochard" Autrefois, on ne parlait que de « Clochards ». Aujourd’hui, il faut faire une distinction entre les deux.
Le Sdf en principe ne doit pas le rester bien longtemps et se laisse prendre en charge. Vu le nombre de sdf de nos jours, ça m’étonnerait qu’ils aient tous pété les plombs; c’est un problème tout autre.
Le clochard ne se laisse pas prendre en charge. Toute possibilité et surtout désir de santé psychique est anéantie. Il reste en état de survie et c’est déjà énorme. Ce qui l’a conduit ne date pas d’hier. Je reconnais que la descente aux enfers est parfois inévitable, la suite absolument logique. Je connais la peur de la descente aux enfers et ne sais pas moi-même combien de temps la branche à laquelle je me tiens va tenir, si elle est amenée à tenir ou non… C’est pourquoi, je comprends le clochard. Le vrai. Celui qui reste seul. (y a les saoûlards en groupe... qui se complaisent là-dedans... mais c'est autre chose)
Un problème de société ?? Pas vraiment. La société, elle est relativement en bonne santé et ne doit pas se soucier outre-mesure de ces cas d’abandon. Le sujet à traiter est plutôt " à propos de l’abandon de la demande de soin chez des personnes vivant en situation chronique de désocialisation".
En général « il devient inacceptable que le sujet souffre mais presque indifférent qu’il soit spolié. On prétend aussi que le lien social se décompose… » Comme s’il y avait déjà eu un lien social très solide…
Pour mieux comprendre cette descente aux enfers et le comportement de ces personnes qui coulent alors que personne ne peut rien pour elles, je me suis procuré le livre de Patrick Declerck « les naufragés » que je conseille à ceux qui s’apitoient sur le sort des clochards. Ce sont des récits d'esprits dans la confusion qui m'ont fait tilt, cette manière de "se parler" et d'agir, bien sûr...
Personnellement, j’éprouve pour eux le plus grand respect car ils assument leur état, si je puis dire, ne pouvant pas faire autrement s’ils ont encore la chance de discerner voire vouloir sauvegarder ce qui est primordial et vital dans leur propre vie: leur intégrité.
"s’apitoyer ?" non… "respecter" oui.
Il y a une différence entre "Sdf " et "Clochard" Autrefois, on ne parlait que de « Clochards ». Aujourd’hui, il faut faire une distinction entre les deux.
Le Sdf en principe ne doit pas le rester bien longtemps et se laisse prendre en charge. Vu le nombre de sdf de nos jours, ça m’étonnerait qu’ils aient tous pété les plombs; c’est un problème tout autre.
Le clochard ne se laisse pas prendre en charge. Toute possibilité et surtout désir de santé psychique est anéantie. Il reste en état de survie et c’est déjà énorme. Ce qui l’a conduit ne date pas d’hier. Je reconnais que la descente aux enfers est parfois inévitable, la suite absolument logique. Je connais la peur de la descente aux enfers et ne sais pas moi-même combien de temps la branche à laquelle je me tiens va tenir, si elle est amenée à tenir ou non… C’est pourquoi, je comprends le clochard. Le vrai. Celui qui reste seul. (y a les saoûlards en groupe... qui se complaisent là-dedans... mais c'est autre chose)
Un problème de société ?? Pas vraiment. La société, elle est relativement en bonne santé et ne doit pas se soucier outre-mesure de ces cas d’abandon. Le sujet à traiter est plutôt " à propos de l’abandon de la demande de soin chez des personnes vivant en situation chronique de désocialisation".
En général « il devient inacceptable que le sujet souffre mais presque indifférent qu’il soit spolié. On prétend aussi que le lien social se décompose… » Comme s’il y avait déjà eu un lien social très solide…
Pour mieux comprendre cette descente aux enfers et le comportement de ces personnes qui coulent alors que personne ne peut rien pour elles, je me suis procuré le livre de Patrick Declerck « les naufragés » que je conseille à ceux qui s’apitoient sur le sort des clochards. Ce sont des récits d'esprits dans la confusion qui m'ont fait tilt, cette manière de "se parler" et d'agir, bien sûr...
Personnellement, j’éprouve pour eux le plus grand respect car ils assument leur état, si je puis dire, ne pouvant pas faire autrement s’ils ont encore la chance de discerner voire vouloir sauvegarder ce qui est primordial et vital dans leur propre vie: leur intégrité.
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