Une liberté en mouvement (Deux hommes et une femme - Suite)
Libertinage... Un précieux vocable en est la racine : liberté.
Stricto sensu, je ne suis pas une libertine. Je suis simplement libre.
Parce qu'approche pour moi la sombre date anniversaire d'une nuit où l'on m'a pris ma liberté de disposer de mon corps, je suis aujourd'hui plus libre que quiconque. Libre de moi-même. Pas encore délivrée de mes démons, mais libre de donner mon corps, d'en jouir, de faire jouir grâce à lui.
Je suis libre de mes pensées, de mes fantasmes, de mes choix, mes envies. Libre aussi de les remettre entre VOS mains. Les Tiennes, les Siennes. Avec confiance. La confiance, sans quoi rien ne serait possible.
Je suis libre de vouloir sentir mon sexe forcé, pénétré, empli par un ou des sexes. Inconnu(s) ou familier(s). Rien de plus jouissif que cette liberté, ce plaisir, cette envie. Pas de plus belle sensation que de, tout simplement, m'accorder le droit d'éprouver cette envie, de l'accepter, et ainsi de regarder en face mes failles. Et m'en éloigner. Pour moins en souffrir. Petit à petit...
Je suis l’auteur de ces lignes parce que vous êtes, Toi & Lui, les acteurs exclusifs de mes nuits. Parce que pour moi, faire l’amour n’est pas et ne sera jamais anodin. Parce que je vous trouve beaux. Dans tous les sens du terme. Au propre comme au figuré.
Pas de figurant dans notre triangle : chacun de nous trois joue son rôle. Un rôle principal. Vous avez été les metteurs en scène de notre rendez-vous charnel d’hier soir : un "guest" a composé avec nous.
Comme un accord tacite, j’ai apprécié la forme de détachement dont cet invité a fait preuve. Il a été "invité" à me toucher, me caresser, me pénétrer, me lécher. "Invité" parce que pour lui, ces mots-là, ces actes-là ont un sens.
Un gang bang... Je passerai sur cette expression que je trouve très laide. Hier soir, un "gang" n'était pas réuni autour de moi. Hier soir, trois hommes m’ont fait l’amour. Trois hommes : trois phallus, trois bouches, six mains. Pour moi.
Pas de hasard encore. Je n'y crois définitivement pas. Un rendez-vous. Cet homme était un cadeau. Et je dois avouer que l'emballage et le contenant étaient plutôt agréables $😇
Porte-jarretelles (euhh, je vois "jarret" dans ce mot-là $😀 ), bas, string bijou, talons, bandeau sur les yeux. Voilà pour mon emballage à moi...
La musique : j’entendrai longtemps Laurent Garnier et Jeff Mills rythmer nos ébats.
Leur cadence, leur "vibe", leurs mouvements, leurs coups de reins quand ils mixent... Comme s’ils faisaient l’amour avec la musique. Comme ces lents et profonds va-et-vient que vous avez scandés en moi. Comme ce plaisir que vous avez inséré dans mon ventre...
Cette pause lancinante, pour reprendre sur un rythme fort, prenant. Comme quand vous sortez de moi pour me pénétrer de nouveau lentement, délicieusement, me laissant dans l’impatience de vos puissants coups de reins...
Leurs doigts sur les curseurs de leur table de mixage : comme vos doigts agaçant mes tétons...
Leurs mains sur les vinyles : comme les vôtres partout sur moi, en moi...
Hier soir, j’ai été caressée par des mains, des bouches. Pénétrée par des doigts, des sexes. Lentement, sauvagement. J’ai léché, sucé des sexes. Caressé des torses, des fesses. J’ai gémi, crié, de plaisir...
Lors de quelques éclairs de lucidité, je me suis demandé qui me prenait, lequel d'entre vous me caressait et quel autre était dans ma bouche. Je ne savais pas. Je ne savais plus... Au-delà du plaisir reçu, c’est aussi ce que je retiendrai de ce voluptueux moment.
Pas de hasard : je vais également avoir 40 ans dans quelques jours... Il y a des cadeaux qui doivent rester confidentiels. Pas celui-là. Parce que c'est l'un des plus beaux : la liberté. Si vous aviez voulu me faire un cadeau pour mon anniversaire, ce n'est pas la peine : vous venez de me l'offrir.
Merci $☺️
Stricto sensu, je ne suis pas une libertine. Je suis simplement libre.
Parce qu'approche pour moi la sombre date anniversaire d'une nuit où l'on m'a pris ma liberté de disposer de mon corps, je suis aujourd'hui plus libre que quiconque. Libre de moi-même. Pas encore délivrée de mes démons, mais libre de donner mon corps, d'en jouir, de faire jouir grâce à lui.
Je suis libre de mes pensées, de mes fantasmes, de mes choix, mes envies. Libre aussi de les remettre entre VOS mains. Les Tiennes, les Siennes. Avec confiance. La confiance, sans quoi rien ne serait possible.
Je suis libre de vouloir sentir mon sexe forcé, pénétré, empli par un ou des sexes. Inconnu(s) ou familier(s). Rien de plus jouissif que cette liberté, ce plaisir, cette envie. Pas de plus belle sensation que de, tout simplement, m'accorder le droit d'éprouver cette envie, de l'accepter, et ainsi de regarder en face mes failles. Et m'en éloigner. Pour moins en souffrir. Petit à petit...
Je suis l’auteur de ces lignes parce que vous êtes, Toi & Lui, les acteurs exclusifs de mes nuits. Parce que pour moi, faire l’amour n’est pas et ne sera jamais anodin. Parce que je vous trouve beaux. Dans tous les sens du terme. Au propre comme au figuré.
Pas de figurant dans notre triangle : chacun de nous trois joue son rôle. Un rôle principal. Vous avez été les metteurs en scène de notre rendez-vous charnel d’hier soir : un "guest" a composé avec nous.
Comme un accord tacite, j’ai apprécié la forme de détachement dont cet invité a fait preuve. Il a été "invité" à me toucher, me caresser, me pénétrer, me lécher. "Invité" parce que pour lui, ces mots-là, ces actes-là ont un sens.
Un gang bang... Je passerai sur cette expression que je trouve très laide. Hier soir, un "gang" n'était pas réuni autour de moi. Hier soir, trois hommes m’ont fait l’amour. Trois hommes : trois phallus, trois bouches, six mains. Pour moi.
Pas de hasard encore. Je n'y crois définitivement pas. Un rendez-vous. Cet homme était un cadeau. Et je dois avouer que l'emballage et le contenant étaient plutôt agréables $😇
Porte-jarretelles (euhh, je vois "jarret" dans ce mot-là $😀 ), bas, string bijou, talons, bandeau sur les yeux. Voilà pour mon emballage à moi...
La musique : j’entendrai longtemps Laurent Garnier et Jeff Mills rythmer nos ébats.
Leur cadence, leur "vibe", leurs mouvements, leurs coups de reins quand ils mixent... Comme s’ils faisaient l’amour avec la musique. Comme ces lents et profonds va-et-vient que vous avez scandés en moi. Comme ce plaisir que vous avez inséré dans mon ventre...
Cette pause lancinante, pour reprendre sur un rythme fort, prenant. Comme quand vous sortez de moi pour me pénétrer de nouveau lentement, délicieusement, me laissant dans l’impatience de vos puissants coups de reins...
Leurs doigts sur les curseurs de leur table de mixage : comme vos doigts agaçant mes tétons...
Leurs mains sur les vinyles : comme les vôtres partout sur moi, en moi...
Hier soir, j’ai été caressée par des mains, des bouches. Pénétrée par des doigts, des sexes. Lentement, sauvagement. J’ai léché, sucé des sexes. Caressé des torses, des fesses. J’ai gémi, crié, de plaisir...
Lors de quelques éclairs de lucidité, je me suis demandé qui me prenait, lequel d'entre vous me caressait et quel autre était dans ma bouche. Je ne savais pas. Je ne savais plus... Au-delà du plaisir reçu, c’est aussi ce que je retiendrai de ce voluptueux moment.
Pas de hasard : je vais également avoir 40 ans dans quelques jours... Il y a des cadeaux qui doivent rester confidentiels. Pas celui-là. Parce que c'est l'un des plus beaux : la liberté. Si vous aviez voulu me faire un cadeau pour mon anniversaire, ce n'est pas la peine : vous venez de me l'offrir.
Merci $☺️
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