L'incapacité au bonheur
Bonsoir, différents constats m'amènent à un désamour de moi et à l'incapacité au bonheur. Cela s'aggrave avec les années. J'écris ici peut-être pour trouver un témoignage similaire parmi d'éventuelles réponses.
Je suis une personne simple d'esprit, je ne comprends que peu de choses. Quand je regarde un film je ne comprends pas bien les dialogues, les enjeux. Quand je lis le journal c'est pareil et si j'essaie de suivre une conversation aussi. Je n'ai rien à dire, ou si peu. Cela me fait de la peine et j'aurais aimé être une personne plus intelligente afin d'avoir accès à la compréhension de ce qui se passe autour de moi. Cette absence de matière pour échanger me fait craindre les contacts sociaux, logiquement.
A part la bêtise, je suis aussi incapable de ressentir des émotions positives, ou cela est très rare. Je suis comme un caillou, les choses glissent sur moi. Parfois la tristesse me prend, mais en général je suis impassible. Je ne prends pas de plaisir à lire, à regarder un film, à faire du sport... Je n'ai pas de hobby, pas de passion. Je ne m'intéresse à rien. Tous les jours je m'ennuie et je me sens vide.
Je suis aussi et de fait une personne coincée et insipide, je n'arrive pas à me lâcher, à m'amuser. Je n'ai pas de répondant, je n'ai pas l'esprit pour réagir à ce qu'il se passe et se dit.
Je ne ressens pas d'amour ni d'affection pour mon entourage, que ce soit ma famille ou mes ami/es. Je n'arrive pas à comprendre comment ce cercle, très fermé mais existant, s'est construit. Mon absence au monde me fait craindre de perdre le peu de personnes qui m'entourent, par lassitude notamment, car je répète toujours la même chose concernant mon état.
J'ai fait deux tentatives de suicide en 2019, dont l'une m'a amenée aux soins intensifs et à une amnésie quant à ce qu'il s'est passé, à savoir une prise d'anti-dépresseurs en masse. N'ayant plus accès pour le moment à des anti-dépresseurs, je n'ai pas réitéré l'expérience. J'ai peur du vide et de me jeter sous un train ou une rame de métro. Je me suis renseignée sur les effets d'autres médicaments pour un suicide mais les effets secondaires ou/et la durée de ceux-ci m'inquiètent. Cette inquiétude couplée à la crainte en cas d'échec de repasser par l'étape hôpital psychiatrique, avec ses thérapeutes qui ne peuvent comprendre le besoin de mort, ne croient pas en la volonté de mon geste et "s'acharnent" à vouloir convaincre que tout peut aller mieux. J'aimerais partir, tout simplement.
Merci de m'avoir lue.
Je suis une personne simple d'esprit, je ne comprends que peu de choses. Quand je regarde un film je ne comprends pas bien les dialogues, les enjeux. Quand je lis le journal c'est pareil et si j'essaie de suivre une conversation aussi. Je n'ai rien à dire, ou si peu. Cela me fait de la peine et j'aurais aimé être une personne plus intelligente afin d'avoir accès à la compréhension de ce qui se passe autour de moi. Cette absence de matière pour échanger me fait craindre les contacts sociaux, logiquement.
A part la bêtise, je suis aussi incapable de ressentir des émotions positives, ou cela est très rare. Je suis comme un caillou, les choses glissent sur moi. Parfois la tristesse me prend, mais en général je suis impassible. Je ne prends pas de plaisir à lire, à regarder un film, à faire du sport... Je n'ai pas de hobby, pas de passion. Je ne m'intéresse à rien. Tous les jours je m'ennuie et je me sens vide.
Je suis aussi et de fait une personne coincée et insipide, je n'arrive pas à me lâcher, à m'amuser. Je n'ai pas de répondant, je n'ai pas l'esprit pour réagir à ce qu'il se passe et se dit.
Je ne ressens pas d'amour ni d'affection pour mon entourage, que ce soit ma famille ou mes ami/es. Je n'arrive pas à comprendre comment ce cercle, très fermé mais existant, s'est construit. Mon absence au monde me fait craindre de perdre le peu de personnes qui m'entourent, par lassitude notamment, car je répète toujours la même chose concernant mon état.
J'ai fait deux tentatives de suicide en 2019, dont l'une m'a amenée aux soins intensifs et à une amnésie quant à ce qu'il s'est passé, à savoir une prise d'anti-dépresseurs en masse. N'ayant plus accès pour le moment à des anti-dépresseurs, je n'ai pas réitéré l'expérience. J'ai peur du vide et de me jeter sous un train ou une rame de métro. Je me suis renseignée sur les effets d'autres médicaments pour un suicide mais les effets secondaires ou/et la durée de ceux-ci m'inquiètent. Cette inquiétude couplée à la crainte en cas d'échec de repasser par l'étape hôpital psychiatrique, avec ses thérapeutes qui ne peuvent comprendre le besoin de mort, ne croient pas en la volonté de mon geste et "s'acharnent" à vouloir convaincre que tout peut aller mieux. J'aimerais partir, tout simplement.
Merci de m'avoir lue.
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